Le député-maire de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, réagit vigoureusement aux propos qu’ont tenu candidats et responsables UMP hier à Saint-Joseph (Lire : [A St-Joseph, l’UMP dénonce la politique de la terreur]urlblank:http://www.zinfos974.com/A-St-Joseph-l-UMP-denonce-la-politique-de-la-terreur_a26257.html )
C’est à Saint-Pierre que Patrick Lebreton a décidé de répondre, aujourd’hui, aux propos de l’UMP qu’il qualifie « d’incroyables, violents, indignes ». Alors que David Lorion avait parlé de « climat de la terreur », Patrick Lebreton évoque un « climat rance » et s’insurge contre ces « attaques calomnieuses et nauséabondes qui ne sont pas acceptables ».
Le maire de saint-Joseph a donc décidé qu’il y aurait « des suites judiciaires » en déposant plainte dans les prochains jours « pour injure et diffamation ». Il ne précise néanmoins pas si cette plainte sera nominative. Récemment, Patrick Lebreton avait déjà déposé deux plaintes pour diffamation alors qu’un courrier anonyme et « une célèbre radio locale » avaient laissé entendre qu’il était un « meurtrier ». Il dit accepter la critique mais considère qu’il s’agit là d’attaques contre « sa personne et son équipe. (…) La calomnie se poursuit, c’est abjecte », précise t-il.
Dans cette campagne, « plus c’est gros, plus ça passe », explique-t-il. Selon lui, il n’est pas correct de faire passer les Saint-Josephois pour des « peureux » ou des « personnes dénuées de capacité de jugement ». Il déclare en outre avoir battu « à plate couture » Michel Fontaine et ,selon lui, cela lui serait « resté en travers de la gorge ». Le maire de Saint-Joseph n’est pas plus tendre avec David Lorion dont il rappelle qu’il ne s’est plus présenté à des élections « en son nom propre » depuis qu’il a pris une « raclée » en 2002 aux législatives.
« Le contrat de proximité a été respecté et il le sera demain »
Par ailleurs, Harry Mussard et Axel Vienne, les candidats socialistes aux cantonales, défendent fermement le bilan socialiste au Conseil général dans leurs cantons. Ils évoquent notamment la construction du collège « tout neuf », la caserne des pompiers, l’école maternelle, les investissements pour l’habitat ou encore les aides aux planteurs. Selon le député-maire, « le contrat de proximité a été respecté et il le sera demain ». De plus, pour répondre aux propos de Rose-May Guezello, également conseillère municipale, les deux candidats aux cantonales précisent qu’elle ne risque pas grand chose à Saint-Joseph puisqu’elle ne viendrait pas au conseil municipal ou épisodiquement.
Pour conclure, Patrick Lebreton revient sur les propos de Rose-May Guezello qui a déclaré qu’il faut du courage pour être candidate à Saint Joseph car « tu mets ta vie en jeu ». Selon lui, « être candidat à Saint-Jo, ce n’est pas risquer sa vie et même le ridicule ne tue pas, donc elle peut continuer ».