Entre la consultation publique pour la 25e commune et les déclarations de candidatures, la vie politique de Saint-Louis est rythmée. Patrick Dorilas, candidat sans étiquette pour 2014, est revenu ce matin sur les derniers événements touchant la commune. Les deux CH (Claude Hoarau et Cyrille Hamilcaro) sont mis en garde quant à une éventuelle manipulation du personnel communal.
C’est tout d’abord la sortie médiatique de Cyrille Hamilcaro le 22 mai dernier qui fait bondir Patrick Dorilas. Dans son communiqué (publié sur [Zinfos]urlblank:http://www.zinfos974.com/St-Louis-Pour-Hamilcaro-il-faut-revoir-l-organisation-communale-plus-que-le-nombre-d-agents_a57038.html ), Cyrille Hamilcaro s’adresse aux employés communaux. « Débuter sa campagne en interpellant les agents communaux plutôt que les 30.000 électeurs saint-louisiens et rivièrois est regrettable« , selon Patrick Dorilas. « Leur volonté est d’envisager d’abord des électeurs dont ils veulent devenir l’employeur, avec exercice sur eux d’un pouvoir hiérarchique », assure-t-il.
Ce comportement de l’ancien maire est à rapprocher, selon Patrick Dorilas, à ce qu’il a pu constater lors de la consultation publique pour la création de la 25e commune. Un rendez-vous qui lui rappelle « les agents communaux distribuant des tracts dans les rond-points lors des cantonales 2011 ».
Le personnel communal condamné à marcher pour le maire ?
« J’ai été étonné de voir dans les reportages qui ont pu passer à la télé que de nombreux agents communaux sont finalement dans le bureau de la mairie pour la consultation, en arrière-plan du maire. Même si je me félicite de la forte mobilisation pour cette consultation, je ne peux que m’interroger sur la présence d’agents communaux », explique-t-il. Détail intéressant, Patrick Dorilas connaît particulièrement la maison puisqu’il fut lui-même employé communal.
Ces deux remarques font dire à l’ancien candidat aux cantonales que « les deux CH ont une absence de considération à l’égard des personnels municipaux. Les alternances politiques ont eu des conséquences dramatiques pour eux. Celles ci n’ont fait que reléguer leurs compétences au profit de l’affichage de leur orientation politique, alors même que tout employé est assujetti à un devoir de neutralité. Tous les agents communaux ne doivent jamais avoir à exposer leurs opinions politiques, permettant à un leader de les exhiber comme autant de trophées », ajoute-t-il.