Nassimah Dindar est très attendue par les ex-travailleurs sociaux de l’Arast, présents depuis 7h30 devant les grilles du palais de La Source. Ils ont eu accès au hall vers 9h00. Certains se sont installés à même le sol. Si la nervosité est palpable, la détermination reste tout de même plus forte.
“Ce matin, des employés du Conseil général ont demandé à des employés de venir signer leur contrat”. Tous ont refusé. Cette position est partagée par l’ensemble des ex-travailleurs sociaux présents. Patricia Hoareau, ancienne collègue de Nassimah Dindar au Conseil général et à la mairie de Saint-Denis avant 2008, a enfoncé le clou. Et c’est peu dire.
Debout sur une chaise en fer, la présidente d’une association pour la promotion de la femme, a exhorté les ex-salariés de l’Arast, à ne pas signer de contrat. Le contrat en question c’est un CDD (contrat à durée déterminée). “Si vous signez ce contrat, vous signez votre arrêt de mort !”
Les personnes présentes ont répondu qu’elles ne signeront pas de CDD. A 11 heures, elles continuaient à réclamer la présence de la présidente, sans résultat pour l’heure. Arrivé vers 10h30, Yvan Hoarau, secrétaire général de la CGTR, a rejoint Jean-Claude Bénard de Solidaires et Paul Junot de la CFTC.
Ensemble, ils souhaitent dire à Nassimah Dindar de sauvegarder les emplois. “Les modalités devront être définies par l’intersyndicale des ex-salariés de l’Arast”.