Parmi les 12 réunionnais sélectionnés par le groupe Casino pour suivre un contrat en alternance, via le « passeport pour l’embauche », dans plusieurs enseignes de grande distribution du Sud de la France, Christelle Andechy a choisi de poursuivre sa formation en pâtisserie dans un hypermarché d’Aix en Provence. Elle revient pour nous sur son parcours et ce qui l’a motivé à postuler pour une mobilité.
Sûre d’elle et la tête sur les épaules. C’est comme ça que l’on pourrait décrire Christelle Andechy au premier coup d’oeil. Même le directeur de la promotion de la diversité et de la solidarité du groupe Casino, Mansour Zoberi, ne s’y trompe pas au moment de lui remettre son « passeport embauche ». « C’est une battante. Elle s’est présentée une première fois pour un entretien, n’a pas été retenue mais elle est revenue une seconde fois après avoir préparé son entretien. Et cette fois-ci, elle a été sélectionnée« , explique-t-il.
Le choix de travailler dans un métier de bouche, à savoir la pâtisserie, est un rêve pour cette jeune Réunionnaise. « Ce qui m’a poussé à postuler c’est avant tout la motivation. La pâtisserie est un métier que je rêve de faire depuis la fin de ma scolarité. C’est la première fois que je me repositionne sur les offres. La première fois je n’avais pas été retenue et la deuxième fois j’ai été prise« , explique-t-elle.
« Soit je continuerai là-bas, soit je reviendrai travailler à la Réunion »
« J’étais au lycée professionnel où j’ai eu un BEP secrétariat. Après j’ai été réorientée vers la pâtisserie par la mission locale car je voulais faire ça depuis longtemps. Après, j’ai fais beaucoup de stages, de formations, j’ai même travaillé dans une pâtisserie. C’est dans ces moments là que je me suis rendue compte que j’aimais ce métier. J’ai fait une formation à l’AFPAR pendant neuf mois et cela m’a permis de me mettre en avant et d’avoir plus confiance en moi par rapport à mes projets« , poursuit-elle.
Sur le choix de la métropole, Christelle s’explique : « On se rend compte que c’est petit ici, on n’a pas trop le choix. En terme d’orientation j’ai été aidée par les organismes de formation. Ils m’ont orienté vers la mobilité également et c’est ce choix que j’ai fais« .
Désormais, Christelle a deux ans pour concrétiser sont rêve et pourquoi pas se voir offrir un contrat en CDI à la fin de ses deux ans d’alternance. « Soit je continuerai là-bas, soit je reviendrai travailler à la Réunion« , conclut-elle.