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Partons à la découverte des îles de l’île Maurice…

Les Mauriciens savent bien faire les choses dès lors qu’il s’agit de faire la promotion de leur île. Partant du principe que les Réunionnais (premier contingent de touristes dans l’île soeur) commencent à bien connaître leurs hôtels et leurs plages, les nouveaux responsables du MTPA (l’équivalent mauricien de l’IRT) se sont mis en quête de […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 30 novembre 2015 à 14H57

Les Mauriciens savent bien faire les choses dès lors qu’il s’agit de faire la promotion de leur île.

Partant du principe que les Réunionnais (premier contingent de touristes dans l’île soeur) commencent à bien connaître leurs hôtels et leurs plages, les nouveaux responsables du MTPA (l’équivalent mauricien de l’IRT) se sont mis en quête de niches à faire découvrir à leurs cousins. D’où leur idée d’inviter des journalistes à découvrir… les îles de l’île Maurice.

La quinzaine de journalistes représentant la plupart des médias réunionnais descend du premier avion dimanche matin à Plaisance, à 7h45, sous un petit crachin. « Ca y est, la journée est fichue« , ne pouvons-nous nous empêcher de penser intérieurement. C’est mal connaître le climat à Maurice… En fait, très vite, le soleil fera sa réapparition, contraignant tout le monde à se couvrir d’huile solaire.

Tout le groupe emprunte un minibus, direction un embarcadère à proximité de Mahébourg (Sud-Est de l’île) pour embarquer dans un « speedboat« , un bateau rapide capable de filer à 60km/h sur les flots. En route pour l’île aux Aigrettes…

 

L’île aux Aigrettes

La première île à notre programme, à 1 km de la côte, est vite atteinte à bord de nos bateaux propulsés par des moteurs de 150 CV.

Il s’agit d’une île inhabitée de 26 ha, la plus grande de la baie de Grand Port, transformée en réserve naturelle avec des espèces rares animales ou florales endémiques. On y trouve notamment le pigeon rose, le scinque de Telfair ou encore le Cardinal de Maurice ou l’Oiseau à lunettes. On y trouve aussi des tortues géantes. Celles qui se trouvaient sur l’île ont toutes été massacrées et celles qui y résident désormais ont été prélevées sur l’île d’Agalega. Bien implantées, elles se reproduisent allègrement en l’absence de prédateurs et la voie du repeuplement est en marche.

Le tour de l’île est effectué en compagnie d’une guide qui vous décrit toutes les espèces intéressantes et il faut compter une bonne heure de marche, en comptant les haltes pour les observations ou les explications.
 

 

L’île de la Passe

Retour dans le bateau, direction cette fois l’île de la Passe.

Comme son nom l’indique, elle est située stratégiquement à l’entrée de la passe qui menait au premier port de l’île Maurice, à Mahébourg.

Elle fut le témoin, en 1810, de la grande bataille navale du Vieux Grand Port, seule victoire navale de Napoléon sur les Anglais, ce qui lui vaut de figurer sur l’Arc de Triomphe à Paris.

Elle recèle encore les ruines du fort érigé par les colons à l’époque de Mahé de Labourdonnais, pour protéger l’île.

 

L’île au Phare

L’île au Phare n’est qu’à quelques encablures de l’île de la Passe. Quelques minutes suffisent en « speedboat » pour s’y rendre.

Le phare n’est plus en activité. Il faudrait un peu plus de 2 millions d’euros pour le remettre en état. Ne restent que les murs de ce bâtiment, classé monument historique, qui permettait à l’époque aux bateaux de ne pas se fracasser sur les récifs et de trouver l’entrée de la passe.

 

L’île aux Flamands

Direction cette fois l’île aux Flamands, où il n’y a pas de flamands, pas plus qu’il n’y a d’aigrettes sur l’île aux Aigrettes, de serpents sur l’île aux Serpents… Ce sont les mystères de l’île Maurice. Selon le pilote du bateau, le nom serait dû… à la forme de l’île. Nous ne demandons qu’à le croire.

Il s’agit de l’une des plus belles surprises de ce voyage. Un îlot minuscule, en fait un banc de sable intégré au parc national.

Nous ne l’atteignons qu’après une longue course en bateau, mais le jeu en valait la chandelle. Imaginez-vous un îlot de sable fin, sans aucune aspérité, dépassant à peine de l’eau.

Les Mauriciens, qui savent tirer parti de toutes leurs richesses, y organisent des réceptions, voire des mariages de luxe. Tout est acheminé par bateau (tentes, tapis, tables, nourriture et boissons) et tout est nettoyé et rapatrié à la fin.

Nous y avons déjeuné à l’ombre de deux parasols amenés dans les bateaux. Un moment magique, perdus au milieu de l’océan.

 

L’hôtel Shandrani

Après un détour par l’épave du Dalblair, un navire cargo écossais de 1474 tonnes qui s’échoua sur le récif de la Pointe d’Esny en 1902 -que les Mauriciens nous présentent fièrement comme leur Titanic-, nous faisons une halte au parc marin de Blue Bay pour une découverte des coraux et des poissons avec masques et tubas, avant de rejoindre notre hôtel d’un soir, le Shandrani, un 5* de la chaîne Beachcomber.

Situé non loin de l’aéroport -un plus pour ceux qui ne goûtent guère aux embouteillages légendaires de Maurice-, cet hôtel de luxe offre la particularité d’être situé sur une péninsule privée, ce qui lui permet d’offrir des chambres qui donnent toutes sur l’une des trois plages privatives de l’établissement.

Autre particularité : tout y est « all-inclusive« . C’est à dire que tout est compris dans le prix de départ (prestations de l’hôtel, boissons, repas dans l’un des 4 restaurants) et que vous êtes donc ainsi à l’abri de toute mauvaise surprise.

Le soir, nous y dînons en compagnie de Kevin Ramkaloan, le tout nouveau directeur de la MTPA, tout fier de nous annoncer que le tourisme se porte bien dans l’île soeur. Et que les perspectives s’annoncent bonnes puisque Emirates envisage de passer de deux A380 par jour à trois et qu’une nouvelle compagnie turque va prochainement effectuer trois rotations supplémentaires par semaine…

 

L’île du Coin de Mire

Le 2ème jour, nous reprenons le minibus pour le Nord de l’île pour rejoindre la plage publique de Grand Baie et embarquer sur un grand catamaran. Direction l’île du Coin de Mire, au profil bien particulier.

Nous n’y descendons pas car l’île est classée en réserve naturelle protégée abritant de nombreux oiseaux, dont des pailles en queue que nous voyons tournoyer dans le ciel à proximité de la falaise où ils nichent.

 

L’îlot Gabriel

Nous poursuivons notre croisière en direction de l’îlot Gabriel, incontestablement la révélation de ce séjour.

Vous avez vraiment l’impression de vous trouver au paradis : Splendide lagon aux eaux bleu turquoise, poissons multicolores qui nagent sous le catamaran, eau très claire, sable fin et doux, l’endroit est vraiment féérique.

Une fois débarqués à l’aide d’un petit canot pneumatique, nous nous enfonçons sur les conseils de notre guide dans la forêt de filaos. Comme il nous l’avait promis, nous tombons très vite sur des dizaines de pailles en queue qui virevoltent à quelques mètres seulement au-dessus de nos têtes.
 

 

Les plus courageux qui ne craignent pas le soleil qui tape dur pourront même admirer, à quelques mètres de distance, des nids de ce magnifique oiseau, que nous connaissons bien à la Réunion, à même le sable !

Un seul petit regret : De plus en plus de touristes viennent découvrir ce paradis sur terre et il est un peu dommage de tomber sur un alignement de catamarans dans le lagon, en arrivant. De même, on peut s’interroger sur l’impact de cet afflux quotidien de touristes au milieu des nids de pailles en queue. Manifestement, ils n’ont pas la même notion de réserve naturelle que nous à la Réunion… Manifestement les euros ou les dollars des touristes passent avant la tranquillité des oiseaux !

 

L’hôtel Ravenala

Au retour, nous nous arrêtons au pied du Coin de Mire pour piquer une tête avec masques et tubas au milieu des poissons multicolores, avant de regagner notre hôtel, le Ravenala du groupe Attitude, dans l’est de l’île.

Il s’agit de l’ancien Plantation du groupe Apavou entièrement refait à neuf. L’inauguration a eu lieu vendredi dernier.

Pour ceux qui ont connu l’ancien hôtel, il faut avouer que le résultat est bluffant !

Attitude a réussi à réaliser un hôtel 4* de grande classe, donnant sur une très belle plage et offrant tout le confort.

Nous avons regretté de ne pas être resté plus longtemps pour goûter à chacun des 10 restaurants de l’hôtel…

 

 

Pendant que Monsieur joue, Madame peut se reposer à quelques centaines de mètres de là, sur la plage de sable fin aux airs de carte postale qui a fait la renommée de l’île aux Cerfs dans le monde entier…

Tout y est : l’eau turquoise, le sable d’un blanc immaculé, les bateaux qui croisent à quelques mètres de la plage, les deux petites îles avec les filaos qui semblent là juste pour ajouter une touche d’exotisme. Ne manque que le cocotier. Bizarre que nos amis Mauriciens n’y aient pas songé…

 

L’île aux Cerfs

Le 3ème jour est consacré à l’île aux Cerfs, sans doute la plus connue et peut-être la plus belle des îles mauriciennes.

Après avoir emprunté un bateau-navette, nous accostons à l’Ile aux Cerfs Golf Club, où il faut compter environ 100€/la journée pour pouvoir taper dans la petite balle blanche.

Après une rapide initiation au golf, nous grimpons dans une voiturette électrique pour visiter le parcours. Nous nous arrêtons notamment au mythique trou n°11 qui bénéficie d’une vue extraordinaire sur une des baies de l’île. Difficile de se concentrer sur son swing avec un tel paysage à ses pieds…

 

Et comme il fallait que ce voyage s’achève par un feu d’artifices, nous nous sommes retrouvés le soir au Château Mondésir, un restaurant gastronomique situé dans l’enceinte de l’hôtel, une des meilleures tables de l’île.

Inutile de vous dire que les convives se sont régalés…

 

 

L’hôtel Maritim

Après une aussi dure journée, nous rejoignons notre dernier hôtel, le magnifique hôtel Maritim (5*), qui se trouve être voisin du Ravenala.

Situé sur un domaine de 25 ha, au coeur d’une végétation luxuriante, il offre un havre de paix bienvenu après cette dure journée passée sous le soleil.

Les chambres sont vastes et offrent un mélange raffiné d’architecture coloniale et tropicale qui confère à l’hôtel un cachet original, fait de luxe et de confort.

Nous avons là aussi apprécié la formule all-inclusive qui permet de consommer sans avoir besoin de tenir une comptabilité. On sait au départ ce que l’on paye et ensuite, tout est compris.

Tout ou presque. Comme dans tous les hôtels all-inclusive, certaines prestations demeurent payantes, comme les massages. L’hôtel dispose d’un spa que beaucoup présentent comme le plus beau de l’île et c’est un plaisir de se livrer aux mains expertes du personnel. Quitte à payer un petit supplément.
 

 

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