Attention à la pollution de l’air à Paris. Selon le journal Le Monde, les pics de pollution de la capitale seraient comparables au tabagisme passif.
Les données rendues publiques ce lundi dans une étude sur les particules fines contenues dans l’air parisien, réalisée en partenariat avec la Ville de Paris, Airparif et le CNRS, ont été recueillies par le ballon de Paris qui mesure les nanoparticules de la Ville-Lumière entre décembre 2013 et mars 2014.
En moyenne, les Parisiens respirent 200.000 particules ultrafines par litre d’air lors d’une journée de faible pollution.
Mais lors du 13 décembre 2013, ils ont inhalé plus de 3 millions de particules ultravides au cours d’un très fort pic de pollution. Ainsi, respirer l’air parisien ce jour-là équivalait à se trouver dans une pièce de 20m2 occupée par huit fumeurs.
L’étude note que la pollution atmosphérique, en particulier celle liée aux particules, « a des effets avérés sur la santé et contribue au développement de pathologies chroniques (infarctus du myocarde, affections respiratoires, affections cardiovasculaires, cancers) ».
La Ville de Paris présentera d’ici février 2015 « un plan d’envergure pour lutter durablement contre la pollution atmosphérique ». Après le lancement d’une grande consultation auprès des habitants du Grand Paris, des mesures seront annoncées « dans les prochaines semaines ».