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PSG-Bordeaux en 1999 : « On n’était pas à 100% »

C’était il y a plus de 10 ans mais tous les supporters marseillais s’en souviennent. Dernière journée du championnat de France 98/99, Bordeaux à un point d’avance sur Marseille et se déplace à Paris pour être sacré champion de France. Pendant que Marseille s’impose à Nantes 1-0, Bordeaux bat Paris 3-2 grâce à un but […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 25 mai 2011 à 14H45


C’était il y a plus de 10 ans mais tous les supporters marseillais s’en souviennent. Dernière journée du championnat de France 98/99, Bordeaux à un point d’avance sur Marseille et se déplace à Paris pour être sacré champion de France. Pendant que Marseille s’impose à Nantes 1-0, Bordeaux bat Paris 3-2 grâce à un but de Pascal Feindouno à la dernière minute.

Depuis, les Marseillais n’ont cessé de crier à l’injustice, accusant les Parisiens d’avoir volontairement laisser gagner Bordeaux pour éviter que l’OM soit champion de France. S’il n’y avait jusqu’ici que de forts soupçons, ceux-ci sont désormais étayés par les déclarations d’un joueur du PSG de l’époque.

Francis Llacer, joueur du Paris-Saint-Germain plus connu pour les traces de crampons qu’il laissait à ses adversaires que son talent, s’est confessé hier sur les ondes de RMC : « On n’était pas à 100% motivé pour faire un résultat contre Bordeaux. Je n’étais pas le seul. Après, peut-être que cela a dû se voir chez moi plus que chez les autres… Étant vraiment frappé de l’empreinte du club et étant né à Paris, je voyais d’un meilleur œil le fait que le titre de champion aille aux Girondins de Bordeaux ».

Et comme si cela ne suffisait pas pour briser le cœur des Marseillais il ajoute : « Il m’est arrivé pendant ce match d’avoir quelques absences. Je n’ai pas été des plus énergiques. Je n’ai pas donné tout ce que j’aurais pu. J’ai un peu traîné les chaussures, on va dire. Notre préparation n’était pas des plus pointues ».

L’OM, qui avait cette année-là terminée deuxième du championnat et perdue la finale de la coupe de l’UEFA, a donc été victime du calendrier autant que du manque de sportivité des joueurs du PSG. Le coach marseillais de l’époque, Roland Courbis, l’a encore en travers de la gorge.

 

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