L’association Prévention Réunion Requin (PRR), par la voix de son président, Loris Gabarre, tient à interpeller une nouvelle fois les autorités après l’attaque qui s’est déroulée hier en baie de Saint-Paul.
« Dans un premier temps on tient à présenter nos condoléances à la famille« , explique Loris Gabarre. Mais après la tristesse, c’est la colère qui se fait entendre dans la voix du président de PRR. « Qu’attendons-nous pour protéger les usagers de la mer ?« , s’interroge-t-il en ciblant les autorités. « On avait prévenu les autorités que le prochain drame toucherait un baigneur après ce qui s’était passé à l’Etang-Salé (un baigneur avait été chargé par un requin le 8 juin dernier ndlr). Un an auparavant on les avait prévenu sur le risque que cela touche également un touriste (attaque mortelle d’hier et du 8 mai dernier ndlr)« , poursuit-il.
« Qu’est ce qu’attendent les autorités pour informer correctement les touristes sur le risque requin à la Réunion. Ça devient criminel !« , lâche-t-il.
Désormais Prévention Requin Réunion attend des autorités que le « protocole de pêche » porté par le comité des pêches de la Réunion soit appliqué. Un protocole qui comprend la mise en place de drumlines et de palangres. « Cela permettra de réguler la population au large, mais également plus près des côtes là où les usagers de la mer se trouvent« , précise Loris Gabarre.
Le président de PRR demande à ce que la Réunion rattrape son retard en matière de gestion du risque requin. « Le protocole que nous proposons existe depuis 60 ans en Australie et 40 ans en Afrique du Sud« , conclut-il.