PPDA pourrait avoir été utilisé par le patron de la société Aristophil, Gérard Lhéritier, pour attirer les épargnants dans ce qui pourrait s’apparenter à un système pyramidal de type Ponzi dans lequel on proposait aux épargnants de placer leur épargne dans des parts de manuscrits. Gérard Lhéritier a été mis en examen comme plusieurs autres personnes, dont sa fille, un expert-libraire et un expert-comptable.
La société avait par exemple acquis le testament politique de Louis XVI, des écrits du général de Gaulle, des manuscrits du marquis de Sade ou d’André Breton…
Les policiers avaient comptabilisé quelque 18.000 souscripteurs ayant conclu des contrats pour un montant de 850 millions d’euros.