Oui, sa mèm mèm i fo : revenir à une démarche participative
J’ai bien lu le courrier du commerçant du Port qui souhaite garder l’anonymat. Son courrier est très argumenté, et montre combien le manque de considération de la part des élus peut faire du mal aux administrés. Pourtant, les initiatives pour inciter les administrés à participer à la vie de la cité existent depuis belle lurette. […]
Ecrit par zinfos974 – le mardi 28 janvier 2014 à 13H53
J’ai bien lu le courrier du commerçant du Port qui souhaite garder l’anonymat. Son courrier est très argumenté, et montre combien le manque de considération de la part des élus peut faire du mal aux administrés. Pourtant, les initiatives pour inciter les administrés à participer à la vie de la cité existent depuis belle lurette. Et cela a existé au Port même.
Ainsi, lorsqu’il parle de la démarche participative proposée par Pierre Vergès, j’ai tendance à le croire, et à regretter que cela n’a pas été poursuivi.
J’ai en mémoire ce qui avait été mise en place par Pierre Vergès lorsqu’il a été maire du Port en 1989. Il s’agit des « dialogues pour la ville ». Cela consistait en un débat entre les élus, dont le maire, et la population d’un quartier. C’était précurseur de ce que la loi allait consacrer plus tard avec les conseils de quartiers.
Ces dialogues, parfois rudes, permettaient à la population de « vider » autant que faire se peut ce qu’elle avait sur le cœur. Cela avait surtout un avantage : les élus étaient informés de « l’état de l’opinion », comme disent les commentateurs des instituts de sondages.
Aujourd’hui, la tendance est plutôt à éloigner les principaux élus, dont le maire, de la population. Bien sûr, ces élus, dont le maire, peuvent recevoir la population, mais de manière individuelle, et à la mairie, et surtout pas dans le quartier des intéressés.
On comprend mieux pourquoi il y a tant de malentendus entre les élus et ceux qui font la ville, ceux qui sont aussi la ville : population, commerçants, sportifs, acteurs culturels…
JL, citoyen portois