J’adore les informations scientifiques lorsqu’elles sont présentées dans un langage accessible à mes modestes neurones. Nouvelle planète, nouvelle galaxie, nouveaux animaux… C’est passionnant tout ça.
Ce fut le cas hier, lorsque j’appris à la télé qu’une nouvelle espèce d’orang-outan avait été découverte dans le Nord de Sumatra. Les seuls que l’on connaissait jusqu’ici étaient circonscrits à Bornéo.
Juste quelques petits détails ont permis aux chercheurs de le déterminer avec précision : forme du crâne légèrement différente, régime végétarien pas exactement pareil, borborygmes moins perçants, façon de coquer pas tout-à-fait la même, etc.
J’y vois, en plus, une (grosse) différence de plus : le cousin de Sumatra n’est pas menacé d’extinction dans l’immédiat car on n’a pas (pas encore) remplacé son habitat naturel par des millions d’hectares de cette saloperie de palmier à fruits rouges.
Notez que l’espèce dite humaine est elle aussi menacée par cette même cochonnerie végétale. Sur les étiquettes, on ne dit plus « huile de palme » mais « huile végétale ».
J’ai l’honneur d’informer la Faculté des Sciences que, outre ma rotule gauche en 5 parties, j’ai découvert une nouvelle variété de virus humanoïde, le « macronus paradoxalis salopus » qui s’attaque en premier lieu à la race des travailleurs. Il s’agit d’un virus mutant qui ronge les tissus sociaux sans en avoir l’air, piège son auditoire en remplaçant sa grimace de loup par un sourire de brebis et contre lequel on ne connaît qu’un remède, l’insurrection populaire.
Aux armes citoyens !