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On m’appelle la traître

Les élections sont terminées, le peuple a rendu son verdict et nous devons respecter son choix. Les candidats doivent redevenir citoyen, les élus doivent travailler de concert pour le développement de notre cité maritime. Chacun dans son rôle, la majorité et l’opposition ont un devoir envers les administrés. Aujourd’hui est venu l’heure des règlements de […]

Ecrit par Les vrais me reconnaitront – le jeudi 17 avril 2014 à 09H52

Les élections sont terminées, le peuple a rendu son verdict et nous devons respecter son choix. Les candidats doivent redevenir citoyen, les élus doivent travailler de concert pour le développement de notre cité maritime. Chacun dans son rôle, la majorité et l’opposition ont un devoir envers les administrés.
Aujourd’hui est venu l’heure des règlements de compte, on recherche les fautifs, on traque les manques, on chasse les sorcières et on étiquette les traîtres.
Oui je me suis détournée de la section PCR du Port, oui j’ai voté au second tour Olivier Hoarau. Et si je suis aujourd’hui qualifiée de traître hé bien j’estime que les traîtres ne sont peut-être pas celles que l’on pointe du doigt.

Je suis restée fidèle a mon parti depuis 1971, où jeune fille j’ai combattu pour la liberté au côté de Paul Vergés qui a fait du Port la cité aujourd’hui. Oui il faut le rappeler que les mandatures qui ont suivi celle de Paul Vergés n’ont en rien innover, n’ont rien mérité, ils ont vécu et ont prospéré sur le mythe de Paul Vergés. Et si nous avons perdu c’est bien parce que pour la première fois en 40 ans nous avons été mis en difficulté. Ne sachant pas nous battre pour arracher la victoire nous n’avons pas su nous défendre, il n’y a plus de père, de grand-papa pour réfléchir à nout place. Le Port nout combat c’est avant tout l’histoire d’une défaite.

Je suis restée fidèle à mon parti malgré la familiocratie qui régnait au sein de la municipalité, moi qui ai des enfants chômeurs, qui n’aient jamais eu l’ombre d’un petit contrat aidé, je suis restée militante au Pcr. Oui la familiocratie est une réalité et nout candidat en était un garant absolu.
Je me souviens avoir marché dans les hauts de St Suzanne, dans les hauts de St Paul pour le parti, avoir fait des sacrifices pour des élus qui ne connaissaient même pas votre nom.

Je suis restée fidèle au PCR quand on a annoncé que notre candidat pour les municipales serait Loulou, parce qu’il en fallait de la foi en notre parti pour accepter cela, pour accepter la main mise sur la section d’un petit clan. Oui nous avons interpellé le candidat, lui demandant de commencer la campagne alors que nous avions été laminés au législatif, oui le candidat n’a jamais voulu commencer la campagne, prendre le temps d’écouter les militants.

Cette campagne a été l’histoire d’un échec, l’échec d’un candidat qui n’en avait pas la carrure, l’échec d’un candidat qui n’aurait pas du l’être, mais l’épuisement d’un cycle initié par Paul Vergés. Beaucoup dans les comités de sections pensent comme moi et personnes n’osent le dire de peur de devenir des traîtres.
La liste a été mal faite, faite par plusieurs, des gens qui ne représentaient rien, ou pire qui représentaient l’échec de la mandature présente, nous avons donné au PLR les graines de sa victoire.

Les traîtres ce sont ces gens qui ont tués l’héritage de Paul, ces gens qui ont fait de la mairie leur garde mangé, qui ont instauré un système de transmission par le sang des fonctions, ces gens qui ont dénaturé le combat pour la population, en s’engraissant au détriment du citoyen.
La seule satisfaction que j’aurais eu c’est l’apparition d’un groupe de jeune, qui ont apporté un nouveau souffle, un nouveau dynamisme mais qui ont été envoyé à l’abattoir.
Pour ma part, la section est morte en le fait que Loulou devienne le chef de section est garant de sa descente aux enfers.
A tout ceux qui souhaitent un renouveau, surtout aux jeunes de qualité, rapprochez-vous du PLR et de Bello, ici tout est fini, la-bas tout commence, les jeunes y seront bien accueilli et bénéficieront de tout ce qui leur permettront de s’épanouir et de s’investir.
Pardon Raymond, pardon Paul, mais la relève est ailleurs.

A.P

 

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