Revenir à la rubrique : Société

Office de l’eau: Le bilan 2016 fait état de ressources en eau fragilisées

En raison d’un déficit pluriannuel de la pluviométrie, le bilan de l’année hydrologique 2016 est déficitaire, indique l’Office de l’eau dans sa dernière publication. En effet, 8 stations hydrométriques sur 10 et 11 stations piézométriques sur 20 affichent des valeurs annuelles inférieures aux normales. D’après les débits médians annuels observés en 2016, la moitié des […]

Ecrit par – le mercredi 22 mars 2017 à 15H19

En raison d’un déficit pluriannuel de la pluviométrie, le bilan de l’année hydrologique 2016 est déficitaire, indique l’Office de l’eau dans sa dernière publication. En effet, 8 stations hydrométriques sur 10 et 11 stations piézométriques sur 20 affichent des valeurs annuelles inférieures aux normales.

D’après les débits médians annuels observés en 2016, la moitié des cours d’eau se trouvent dans le premier quartile des plus faibles débits mesurés.

L’état des nappes est plus favorable, souligne l’Office de l’eau. « Les secteurs du Port à Saint-Louis disposent d’un niveau piézométrique au-dessus de la normale. La situation est plus dégradée sur les régions nord et est. Une période de basses eaux très prononcée. La période de basses eaux, établie du 16 avril au 14 novembre, est marquée par des déficits des ressources en eau sur les régions nord, est et sud », est-il indiqué.

Des ressources très largement en-dessous des normales de saison

Les principaux déficits se retrouvent sur la Rivière Sainte-Suzanne (-63%), la Rivière Saint-Jean (-43%), le Bras Noir à la Plaine des Palmistes (-38%), le Bras Panon (-33%), la Rivière du Mât (-26%) et la Rivière Langevin (-24%). La tendance est la même pour les masses d’eau souterraine, toutefois, des excédents sont présents dans l’ouest (+21% au Port, +59% à Saint-Paul, +42% à La Saline) et à Saint-Louis (+10% sur la plaine des Cocos). 

« La diminution des ressources en eau enregistrée en 2016, après une année 2015 plus favorable, est la conséquence d’une succession de 6 périodes de recharge insuffisante consécutives », fait encore savoir l’Office de l’eau, qui ajoute« une timide amélioration de l’état des ressources en eau en février 2017 ».

Pour ce qui est du mois de février 2017, il est marqué par une élévation des niveaux des ressources liée à la tempête tropicale Carlos. Mais cette amélioration ne permet pas de combler les déficits accumulés depuis 2011 et les ressources restent très largement en-dessous des normales de saison.

En ce qui concerne les rivières, 9 stations sur 10 présentent des débits inférieurs aux normales d’un mois de février, et pour les nappes souterraines, des déficits importants concernent toujours le département. « Cette tendance du mois de février illustre la fragilité actuelle des ressources en eau liée à 6 années consécutives de recharge insuffisante », conclut l’office de l’eau.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Environnement, protection animale : Quand Marion la di, Marimoutou la fé

Ce jeudi, l’équipe Mission Protection réalisait un cleanwalk au volcan afin de ramasser les déchets. Une action en faveur de l’environnement et de la protection animale organisée pour la deuxième fois à La Réunion par l’entreprise Ultra Premium Direct, en collaboration avec l’association YouCare. Pour porter la voix de la nature et des animaux, plusieurs personnalités venues de métropole aux côtés de notre Miss Réunion 2022, Marion Marimoutou.

Des sprays anti-THC dangereux pour la santé vendus à La Réunion

À côté des sachets de CBD, un nouveau produit vendu librement a fait son apparition. Des sprays anti-THC sont présentés comme des outils permettant de duper les contrôles anti-stupéfiants, de plus en plus fréquents sur le territoire. Mais ces derniers peuvent inciter à la consommation de produits illicites en plus d’être dangereux pour la santé.