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OMA, des artistes contemporains réunionnais exposent à Paris

Du 10 juin au 8 juillet, six artistes réunionnais exposeront à l'Orangerie du Sénat, aux côté d'autres domiens, à l'occasion de l'événement "2011, année des outre-mer". Hier, à l'occasion d'une conférence de presse, la fondation Clément a présenté cette exposition "OMA", "Outre-mer Art contemporain".

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 01 juin 2011 à 12H03

 


Peut-on parler d’art contemporain ultramarin? "Pas vraiment, sur le plan plastique, esthétique, c’est similaire. Par contre, les conditions d’exercice de l’art sont différentes du fait de l’éloignement. C’est ce à quoi peut répondre OMA". Florent Plasse est coordinateur à la fondation Clément, à l’origine du projet OMA. "Outremer Art contemporain" est une exposition gratuite, qui sera présentée du 10 juin au 8 juillet à l’orangerie du jardin du Luxembourg, et qui met à l’honneur des artistes contemporains de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la Réunion.

Sur 650m2 d’exposition, 22 artistes présenteront une ou plusieurs œuvres, sélectionnées par la commissaire indépendante, Tran Arnault: "C’est une belle palette que nous avons choisi. Et je souhaite à OMA une pérennité au-delà de cette exposition". Une belle continuité pour OMA, et de grandes opportunités pour les artistes. "C’est aussi un formidable passage de publics variés, et de professionnels. L’exposition peut offrir de véritables rebondissements", ajoute-t-elle.

"Tu l’as vu l’expo’ OMA?"

Il est vrai, notamment pour les six artistes réunionnais, qu’il est rare d’obtenir une visibilité dans l’espace européen. Mais au-delà des origines régionales, l’objectif est de mettre en avant des talents qui n’ont pas souvent l’occasion de toucher le public métropolitain et européen. Je souhaite vraiment que l’on dise : "Tu l’as vu l’expo’ OMA? Plutôt que : C’était bien l’exposition où il y avait des artistes de l’outre-mer", imagine (à voix haute) Tran Arnault.

Ainsi, l’exposition n’a pas consisté à apposer de simples toiles contre un mur. "Nous avons voulu donner du sens à cette exposition à travers un itinéraire qui ne fige pas les artistes par rapport à leur origine, mais par rapport à leurs œuvres, de la photographie à la peinture en passant par la sculpture", explique la commissaire. L’art contemporain fait souvent peur. C’est un univers que le "regardeur" a du mal à comprendre… "J’ai tendance à dire aux gens que la bonne question à se poser n’est pas : Est-ce que je comprend? Mais plutôt : Est-ce que je vois? Notre itinéraire est accessible à tous et porte des messages destinés à ouvrir le dialogue". Les tableaux sont souvent de grande envergure, et il a fallu retirer les quelques orangers et palmiers de l’orangerie pour faire de la place aux pièces… Il ne reste désormais qu’à se laisser troubler.

 

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