David Rocher, le pilote d’Air Austral mis au placard, avait déjà porté plainte contre Gérard Ethève, contre les directeurs successifs de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), mais également contre Paul Vergès en sa qualité de président du conseil de surveillance de la compagnie aérienne (lire: [Le pilote D. Rocher porte plainte contre Paul Vergès et DGAC]urlblank:http://www.zinfos974.com/Air-Austral-Le-pilote-D-Rocher-porte-plainte-contre-Paul-Verges-et-la-DGAC_a36122.html ). Des plaintes déposées pour « mise en danger continue de la vie des passagers et des personnels navigants d’Air Austral« .
Il remet ça aujourd’hui avec une nouvelle plainte au procureur de la République visant cette fois en plus les équipages ayant accepté de voler six fois sur le fameux ATR 72 le 6 novembre 2010, alors qu’il « était inapte au vol pour des raisons de sécurité » car « il était défectueux« . Au final, un commandant de bord courageux, le commandant Ho Phong Son, avait refusé de décoller, ce qui lui avait valu de se faire licencier en décembre 2010.
Selon David Rocher, il a reçu « de très nombreux documents ces deux dernières semaines apportant toutes les preuves des infractions (photos des livres de l’avion, tous les courriers apportant la preuve de la faute d’Ethève)« . La DGAC aurait déjà effectué son enquête qui aurait donné tort, selon lui, à Gérard Ethève.
En fait, il s’agit d’une double plainte :
1) Une plainte contre le service maintenance, les commandants de bord et les chefs de cabine des six vols effectués le 6 novembre 2010 à bord d’un avion qui était inapte au vol pour des raisons de sécurité.
2) Une plainte contre Air Austral, Gérard Ethève, Christian Lariche (directeur du personnel navigant technique) et Patrick Lainé (chef de secteur ATR) pour tentative d’extorsion. L’extorsion se définissant dans le cas présent, selon David Rocher, comme « l’obtention au profit de Mr Ethève et la compagnie par la contrainte (menace de licenciement), de la renonciation des commandants de bord à annuler un vol pour des raisons de sécurité« .
Affaire à suivre, comme on dit…