Des ateliers d’informatique, d’art, de musique, d’artisanat, de nutrition, de multimédia… Les activités « périéducatives » sont nombreuses. En ce jour de rentrée, le recteur de l’Académie de la Réunion, Thierry Terret, ainsi que le maire de la Possession, Roland Robert, sont venus découvrir ce nouveau mode d’enseignement à l’école élémentaire Henri Lapierre, à la Possession. Car l’école a adopté les nouveaux rythmes scolaires, avec quatre jours et demi par semaine. Les écoles de la Plaine-des-Palmistes, Saint-Benoît et Saint-Joseph sont aussi concernées.
Les petits auront des horaires différents de l’année dernière. Le lundi, mardi, jeudi et vendredi, une heure de cours périscolaires se déroulera de 7h à 8h, puis de 15h30 à 17h30.
Le mercredi, la même heure d’activité s’applique de 7h à 8h, puis un autre atelier est prévu de 11h à 12h30, après les cours normaux. Ceux qui le souhaitent pourront prendre une navette pour se rendre aux « Mercredis jeunesse » de 11h à 17h30.
« Nous avons pour l’instant 700 enfants en cours périscolaire », annonce Édith Ho-Pin, directrice de la Caisse des écoles. Mais le chiffre risque d’augmenter. Édith Ho-Pin prévoit que 80% de la totalité des élèves en écoles maternelle et élémentaire participeront aux ateliers.
« Cette réforme est fondée car elle améliorera l’apprentissage des enfants »
Certains parents craignent que les habitudes des familles ne soient bousculées. L’école cherche donc à rassurer: les parents pourront récupérer leurs enfants, s’ils le souhaitent, à 15h30.
« Les modifications sont nombreuses, affirme le recteur, mais cette réforme est fondée car elle améliorera l’apprentissage des enfants. Les heures sont tout simplement réparties autrement pour avoir l’équivalent d’une demi journée d’école de plus mais ces activités permettent aux élèves d’apprendre autre chose et différemment ».
Pendant les deux prochaines semaines, l’école Henri Lapierre est en phase d’élaboration: elle compte prendre le temps d’améliorer l’organisation des ateliers au fur et à mesure.
La réforme aura coûté 1,2 millions d’euros pour l’année. La mairie de La Possession a, elle, versé 300.000 euros.