Le RSKP (Réyoné Soubat Kont Profitèr) avait fait "capoter" le conseil d’administration de la SHLMR, qui se tenait à l’hôtel Concorde de Saint-Denis, hier après-midi. Les membres s’opposaient à la nomination de Jean-François Moser au profit d’un directeur d’origine réunionnaise et ayant les compétences. Jean Chatel, président de la SHLMR, avait "promis" d’étudier des CV remis par le RSKP ce jour.
Mais ce matin, la nomination en "misouk" de Jean-François Moser à la tête de la SHLMR en qualité de directeur général de la société gérant une partie des logements sociaux à la Réunion, est restée en travers de la gorge des membres du RSKP, notamment Frédérik, membre fondateur. "Le conseil d’administration a été fait en catimini, en misouk, et le lieu et l’endroit n’ont pas été communiqués, cela montre bien leur mépris", explique-t-il.
"Nous lui avons proposé des CV de créoles capables d’être à ce poste, ayant les compétences et le profil requis et il (ndlr : Jean Chatel) ne leur a donné aucune chance, c’est ça que le RSKP dénonce. Les créoles n’ont même pas eu la chance d’avoir un entretien", souligne-t-il.
Maintenant, le RSPK promet d’autres actions qui restent pour le moment confidentielles… "Vox populi, vox dei, la voix du peuple n’a pas été entendue", conclut-il.