Au moins 20 personnes ont péri samedi lorsqu’une bombe fixée sur une fillette d’une dizaine d’années a explosé dans un marché bondé de Maiduguri, grande ville du nord-est du Nigeria.
La bombe a explosé alors que l’enfant faisait l’objet d’une fouille à l’entrée du marché.
Il n’y a pour l’instant aucune revendication. Mais depuis six ans et le début de son combat pour imposer un Etat islamique rigoriste au Nigeria, le groupe rebelle Boko Haram a multiplié le recours à des femmes et des fillettes pour mener des attentats.
Peu de temps après, une autre explosion a secoué Potiskum, la capitale économique de l’Etat de Yobe, à une centaine de kilomètres à l’ouest. Un policier a été tué alors qu’il contrôlait un véhicule devant un poste de police. Le kamikaze qui conduisait la voiture piégée a également trouvé la mort.
Ces attentats interviennent une semaine après une attaque meurtrière de Boko Haram sur le village de pêcheurs de Baga dans l’Etat de Borno (nord), qui aurait fait selon certaines sources plus de 2.000 morts.