Alors que les discussions relatives à la Convention-Canne avaient pu reprendre dans un climat apaisé depuis le 10 mai dernier, les industriels regrettent que la réunion de ce jour ait été interrompue brusquement, à l’initiative des planteurs.
Cette attitude est d’autant plus surprenante que cette réunion avait justement pour objet d’expliquer les nouvelles réalités économiques suite à la suppression des quotas sucriers à partir de 2017 et d’identifier les marges de manœuvre possibles sur les dispositifs existants. Ces derniers ont un impact direct sur la rémunération des planteurs de canne et ont d’ailleurs largement contribué à la revalorisation de leur rémunération. Elle a en moyenne augmenté de 28 % au cours des 10 dernières années, comme présenté en séance.
Florent Thibault, Co-président du CPCS, représentant les industriels s’étonne : « c’est précisément au moment où nous abordions les sujets à débattre que les planteurs ont décidé de mettre un terme à la discussion et ont quitté la salle.
La volonté des industriels est bien de traiter tous les sujets afin d’aboutir à un accord gagnant-gagnant sur le long terme qui tienne compte des réalités économiques de notre filière ».
Les industriels espèrent que les prochaines réunions permettront des discussions constructives qui aboutiront à de réelles avancées.
*CPCS: Comité interprofessionnel de la Canne et du Sucre, instance paritaire planteurs/industriels.
Syndicat du Sucre de La Réunion