Ayant décidé de continuer à occuper le Conseil général malgré la proposition d’une enveloppe de 336.000 euros, une aide d’urgence de 1.000€ qui serait versée à 336 personnes, soit la moitié de celles ayant signé la CRP, les quelques trente salariés de l’Arast qui occupent encore le Conseil général depuis maintenant 21 jours ont eu la mauvaise surprise d’être privés d’eau et d’électricité à 18h hier soir .
« (…) on ne bougera pas de là »
« Plus de lumière sous le hall et dans l’hémicycle, mais les bureaux restent allumés » s’indigne Mimose Libel, ex-salariée de l’Arast, choquée de cette démarche qu’elle considère comme une démonstration de « mépris ». « Ça devient de plus en plus grave. On est traités moins que des animaux » s’indigne t-elle, « mais on reste fermes sur notre position. On ne cèdera pas au chantage et on ne bougera pas de là tant qu’on ne sera pas payé ! »
Les occupants ont pu se procurer une lampe pour pouvoir manger, mais sont embarrassés « si toutefois certains d’entre nous attrapent une gastro comme ce fut le cas la semaine dernière » craint Mimose Libel.