Alain Zanéguy a donné le ton d’entrée. “Le poste de premier vice-président et celui de quatorzième vice-président sont vacants depuis 2009. L’opposition n’avait pas demandé son renouvellement, pourquoi l’avoir fait juste après les Régionales”.
C’est Thierry Robert qui a proposé une réponse à cette question. “Certains ont besoin d’une tribune pour exister. Il est vrai que cela fait trois semaines que la presse ne parle que de ce non-événement : le renouvellement ou non de la Commission permanente”. Pour le maire et conseiller général de Saint-Leu, seuls quelques membres de l’opposition ont demandé l’inscription de ce point à l’ordre du jour.
Nassimah Dindar, elle, a surtout insisté sur la volonté de la majorité à respecter la réglementation. “La loi dit qu’on peut procéder ou pas au renouvellement. Je l’ai tout de même mis à l’ordre du jour. Nous avons opté pour un vote public et nominatif, car nous avons voulu montrer à la population que nous assumions notre mandature. Si cela avait été un vote à bulletin secret, on ne sait ce qui serait sorti…”
“Ce vote n’a nullement fragilisé notre majorité, bien au contraire. Nous avons montré que nous sommes un groupe qui est solidaire et qui travaille. Cette équipe veut respecter le contrat signé en mars 2008. Nous avons choisi le non-renouvellement pour une question pratique”.
“En effet, l’opposition aurait manigancé pour la recomposition globale de la Commission permanente, c’est-à-dire une perte de temps pour la redistribution des délégations, alors que Jean-Claude Fidji, même s’il n’est plus vice-président, a retrouvé toutes ses délégations. Celles de Maurice Gironcel ont été partagées entre Roland Robert et Jean-Yves Langenier”, ont expliqué les trois conseillers généraux.