Une mère de famille habitant à Essey-lès-Nancy, en Meurthe-et-Moselle, a été condamnée à détruire l’extension de son logement. La cause : le nouveau bâtiment fait de l’ombre à la maison de sa voisine.
Avant les travaux d’extension (de 140 m2), cette dernière avait mis en garde du risque de perte d’ensoleillement. Mais la mère de famille, qui avait obtenu le permis de construire, avait tout de même poursuivi sa démarche, l’idée étant de louer des appartement pour en récolter les loyers, pour financer les études de ses enfants.
Mécontente, sa voisine avait alors décidé de porter l’affaire en justice, en 2011. Un procès qu’elle a gagné. Le tribunal de Nancy a en effet condamné la mère de famille en 2015 à détruire cette construction jugée gênante, avant le 16 février 2016 au plus tard, sous astreinte (de 50 euros par jour les six premiers mois, et de 80 euros par jour depuis). La décision a été confirmée en appel.
Même si la voisine a déménagé et loue désormais le logement, celle-ci réclame le paiement des amendes. La mère de famille va, elle, tenter de faire casser l’arrêt de la cour d’Appel par la cour de Cassation.
Son histoire a entraîné une vague de solidarité sur les réseaux sociaux. Une association baptisée [Touche pas à ma maison]urlblank:https://www.facebook.com/Touche-Pas-a-Ma-Maison-331719310285697/?hc_ref=PAGES_TIMELINE a même été créée.