La ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a débarqué de Durban, en Afrique-du-Sud, dans le milieu d’après-midi après une rencontre au sommet sur le réchauffement climatique très compliquée et longue. Une rencontre qui s’est achevée sur un accord global des 190 pays présents pour la prolongation du protocole de Kyoto. « C’était important pour la planète, pour la France, mais également pour l’île de la Réunion d’obtenir cet accord« , explique la ministre qui concède n’avoir pas dormi pendant près de deux jours pour avoir la « chance » d’obtenir cet accord. « Je suis restée, ce qui explique ce retard pour arriver à la Réunion« , souligne la ministre.
Réunis dans les jardins de la DEAL, La ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, les représentants des collectivités locales, Didier Robert et Nassimah Dindar, le préfet Michel Lalande, le président du Parc de la Réunion, Daniel Gonthier, le président de l’Office des forêts, Hervé Gaymard et la représentante de l’Unesco, Fanny Dover pour remettre le certificat de classement des Pitons, Cirques et Remparts au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Daniel Gonthier a vanté dans un premier temps la Réunion qui a pris « conscience » de sa nature. « La Réunion est une île qui se découvre. Le classement à l’Unesco est un outil exemplaire au service de notre territoire« , a rappelé le président du Parc national. Daniel Gonthier n’a pas oublié de préciser également que le Parc avait besoin de moyens « lourds » et que les ressources ne peuvent pas être diminuées, aussi bien « humaines que financières » a expliqué Daniel Gonthier à la ministre de l’Ecologie. Une enveloppe de 700.000 euros a été débloquée pour le recrutement d’éco garde contre le risque d’incendie dans le Parc national de la Réunion, après l’incendie dramatique du Maïdo.
De son côté Nathalie Kosciusko-Morizet a répondu en réaffirmant la présence de l’Etat au côté du Parc National de la Réunion. « Le classement a été un parcours difficile et sélectif pour figurer au patrimoine mondial de l’Unesco, un label qui se mérite pour pouvoir être gardé« , a-t-elle expliqué, avant de recevoir le certificat de classement de l’Unesco des Cirques, Pitons et Remparts au patrimoine mondial de l’Unesco.
Présente, Fanny Dover, représentante de l’Unesco a tenu à féliciter une nouvelle fois le travail accompli par les équipes réunionnaises pour accéder au classement. En février 2012, l’Unesco va se réunir à la Réunion pour un atelier sur le potentiel marin dans l’océan Indien.
Pour les dossiers requins et Maïdo, il faudra patienter jusqu’à demain pour avoir le ressenti de la ministre sur ses sujets « brûlants » à la Réunion.