Ce petit costaud boulotté estime sans doute que son parcours, ou plutôt, son errance de minable délinquant, lui donne le droit de toiser la présidente et de se dandiner les mains dans les poches. Faux caïd mais vrai abruti… Voyez comme les choses sont mal faites : aucun tribunal n’apprécie à leur juste valeur la morgue et l’insolence d’un prévenu. Ali va l’apprendre à ses dépens.
Que lui reproche-t-on ? Quelques bricoles… Le 17 septembre dernier à Saint-Louis, sur les coups des 17h30, il se fait alpaguer pour conduite sans assurance ; conduite sans permis ; conduite d’un véhicule vendu sans certificat d’immatriculation (donc douteux) ; refus d’observer le panneau « stop ». De plus, il avait picolé mais juste au-dessous de la limite légale.
Circonstance amusante, le tout en état de récidive légale, avec des sursis qui lui planaient au-dessus de la tête. Il ne travaille pas, vit sur la poche de son papa et mène grand train. Son permis ? « Je vais le passer en retournant en France. Un copain va me le payer ». La vie est belle : le papa pour le gîte et la nourriture ; le copain pour le permis… Et la voiture ? Bonne question, je vous remercie de me l’avoir posée.
Son CV ne plaide pas en faveur d’une indulgence : déjà 6 condamnations, dont les premières au tribunal pour enfants : vols, violences, conduite en étant bourré, sans assurance, sans permis. Il est en outre redevable de plus de 1300 euros d’amendes impayées au Trésor public français. « Mais comment vais-je payer ? Je ne travaille pas… »
Ah bon ? Mais comment s’est-il pécho une voiture, alors ? Aucune réponse. CV garni, mauvaise foi, arrogance débile, récidive légale, absence de prise de conscience, Anli en a pris pour 2 mois fermes, plus révocation de 3 mois de sursis antérieurs, ce qui en fait 5 au dur. Plus 2 amendes de 50 euros et la confiscation d’un véhicule dont on ne sait exactement d’où il vient.