Pour le sénateur, l’origine du conflit réside dans le refus du dialogue social. Le conflit opposant les syndicats du BTP au patronat est entré dans une phase rigide et critique. Ce conflit traduit un malaise plus profond de notre société.
« C’est révélateur d’une atmosphère de La Réunion qui est à bout sur le plan social et il n’y a pas d’autres réponses que la protestation violente« .
Paul Vergès déplore aussi le manque d’engagement des élus, que ce soit dans le conflit des usagers de transports publics comme les grévistes du BTP. Pour lui, Didier Robert, Huguette Bello et Thierry Robert n’ont avancé « que des mots ».
« Les mesures nécessaires »
Une attitude que lui n’estime pas avoir, en ayant envoyé un courrier hier. « Je m’adresse au Président de la République, aux ministres de l’intérieur, du travail et de l’Outre-Mer. J’espère que le gouvernement prendra les mesures nécessaires ». Une démarche qu’il a effectuée selon lui « en désespoir de cause ».
Le sénateur ne comprend pas l’attitude « absolument incompréhensible« des syndicats patronaux. « C’est une obligation d’ouvrir en début d’année des négociations sur les salaires. » appuie-t-il.
« Ces conflits sont révélateurs d’une crise de tout l’Outre-Mer »
Il revient également sur les mouvements de protestation à Mayotte pour dresser un tableau alarmant des Outre-Mer. « Il y a des difficultés en Guyane, en Guadeloupe, en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte et aujourd’hui à La Réunion. Cela veut dire que ces conflits sont révélateurs d’une crise de tout l’Outre-Mer. »
Il conclut en disant espérer une suite par le biais d’une intervention du Gouvernement « pour débloquer le dialogue social à La Réunion et faire appliquer la loi. Des négociations doivent être ouvertes, pas des ultimatums ».
« C’est révélateur d’une atmosphère de La Réunion qui est à bout sur le plan social et il n’y a pas d’autres réponses que la protestation violente« .
Paul Vergès déplore aussi le manque d’engagement des élus, que ce soit dans le conflit des usagers de transports publics comme les grévistes du BTP. Pour lui, Didier Robert, Huguette Bello et Thierry Robert n’ont avancé « que des mots ».
« Les mesures nécessaires »
Une attitude que lui n’estime pas avoir, en ayant envoyé un courrier hier. « Je m’adresse au Président de la République, aux ministres de l’intérieur, du travail et de l’Outre-Mer. J’espère que le gouvernement prendra les mesures nécessaires ». Une démarche qu’il a effectuée selon lui « en désespoir de cause ».
Le sénateur ne comprend pas l’attitude « absolument incompréhensible« des syndicats patronaux. « C’est une obligation d’ouvrir en début d’année des négociations sur les salaires. » appuie-t-il.
« Ces conflits sont révélateurs d’une crise de tout l’Outre-Mer »
Il revient également sur les mouvements de protestation à Mayotte pour dresser un tableau alarmant des Outre-Mer. « Il y a des difficultés en Guyane, en Guadeloupe, en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte et aujourd’hui à La Réunion. Cela veut dire que ces conflits sont révélateurs d’une crise de tout l’Outre-Mer. »
Il conclut en disant espérer une suite par le biais d’une intervention du Gouvernement « pour débloquer le dialogue social à La Réunion et faire appliquer la loi. Des négociations doivent être ouvertes, pas des ultimatums ».
