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Mobilisés pour une préférence locale à l’embauche

Ce matin, l’association "Agir pou nout tout", l’UNEF, l’ARCP et l'AJFER se sont donnés rendez-vous devant la préfecture pour faire entendre leur ras-le-bol. La cause de leurs griefs ? L’embauche de main d’œuvre non locale en dépit d’un fort taux de chômage sur l’île.

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 03 août 2011 à 12H11

 

Le recours aux forces vives réunionnaises au lieu de faire appel à la main d’œuvre européenne, tel est le combat que menait encore ce matin UNEF, ARCP, AJFER et l’association "Agir pou nout tout".

Leurs membres étaient réunis devant les grilles de la préfecture pour exprimer leur indignation face à un phénomène qui "dure depuis des années", le recours aux travailleurs étrangers sur des tâches que les Réunionnais seraient aptes à effectuer.

Elément déclencheur de la mobilisation, l’occupation de "centaines d’emplois" par des "personnes venues de l’extérieur" sur le chantier de la centrale thermique du Port.

Les militants, dont Jean-Hugues Rathenon, de l’Alliance des Réunionnais contre la pauvreté (ARCP), ont interpellé par courrier en fin de semaine dernière le préfet sur cette question sensible au vu du fort taux de chômage constaté sur l’île. Une lettre à laquelle l’ancien président de "Agir pou nout tout" attend une réponse.

"C’est un scandale ! Je n’ai rien contre les Européens et je suis pour l’unité, mais c’est un véritable affront qui est fait aux Réunionnais. Bien sûr, les Européens ont le droit de travailler à la Réunion, mais est-ce légal de laisser 30% des Réunionnais au chômage ? A qui profite le crime ? Nous attendons la vérité et nous voulons que cela change", fulminait-il ce matin, devant la préfecture.

En attendant, Jean-Hugues Rathenon et les autres Réunionnais rassemblés ne comptent pas en rester là. Ils s’apprêtent à une sensibiliser la population de la Possession et du Port, demandent l’ouverture d’une enquête parlementaire et sollicitent un entretien avec le Pôle emploi "qui a une responsabilité dans l’affaire".

 

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