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Mobilisation des syndicats contre la fermeture des ZIL

Aujourd’hui, l’intersyndicale de l’Education a boycotté le comité académique qui devait se tenir sous la présidence du recteur de la Réunion. Le ton est donné du côté de la CGTR educ’action, il n’est « pas question d’accepter les nouvelles modalités de replacement des enseignements du 1er degré » que le rectorat entend appliquer. Cette mobilisation fait suite aux […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 22 février 2017 à 19H51

Aujourd’hui, l’intersyndicale de l’Education a boycotté le comité académique qui devait se tenir sous la présidence du recteur de la Réunion. Le ton est donné du côté de la CGTR educ’action, il n’est « pas question d’accepter les nouvelles modalités de replacement des enseignements du 1er degré » que le rectorat entend appliquer. Cette mobilisation fait suite aux mouvements et aux revendications des professeurs du 1er degré contre la réforme des ZIL (enseignant remplaçant en zone d‘intervention localisée), à Saint-Paul le 15 février dernier. Le projet du rectorat est clair, fermer tous les postes de ZIL avant la rentrée 2017 pour les transformer en postes de brigades départementales.

À travers un communiqué, le Syndicat Alternatif et Indépendant du Personnel de l’Education de La Réunion (SAIPER) dénonce l’aveuglement du recteur de l’académie face à la situation des professeurs qui sont concernés par le projet :  » M. le Recteur refuse toujours de rassurer les collègues titulaires remplaçants sur le devenir de leurs postes à la rentrée 2017. La volonté de maintenir un dialogue social tronqué, en imposant des discussions avec un préalable voté par le rectorat, contre la volonté de l’ensemble des syndicats, de supprimer à terme la fonction de ZIL dans notre académie nous conduit à maintenir la manifestation devant le rectorat à 14h et d’envisager la poursuite de nouvelles actions », menace le syndicat

 À présent, la CGTR educ’action exige l’abandon définitif de ce projet qu’il qualifie de « néfaste ». Résolu à manifester contre la réforme, l’intersyndicale entend bien affirmer son opposition. Plusieurs conséquences et difficultés y sont dénoncées, tant sur le plan pédagogique pour les élèves que sur le plan du travail pour les professeurs. Ils évoquent une augmentation de la pression pour les professeurs, des difficultés de gestion puisque moins de remplacements de proximité provoquerait un véritable chamboulement en termes de répartition des élèves dans les classes.

 

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