L’affaire a commencé avant le 1er tour des municipales et Zinfos en avait rendu compte.
Dominique Baudis, Défenseur des Droits, a des délégués dans toutes les grandes villes de France. A Saint-Pierre, Philippe Garcia tient ce rôle difficile. Policier irréprochable, retraité, il donne bénévolement de son temps pour veiller à ce que les Droits de l’Homme soient respectés.
L’antenne fonctionne dans des locaux mis à disposition par la commune et jusqu’alors, tout fonctionnait à merveille… jusqu’à ce que la politique s’en mêle.
Philippe Garcia, qui a du temps à donner et l’envie de dispenser son savoir-faire, choisit le mauvais cheval. Il s’engage comme colistier de Jean-Gaël Anda aux municipales.
Avant le 1er tour, le maire exige (et obtient) que Philippe Garcia soit temporairement relevé de ses fonctions de Délégué aux Droits : une suspicion de partialité serait jetée sur la fonction du Délégué en fonction de ses choix démocratiques.
Qu’à cela ne tienne, le temps que les élections se fassent, Philippe Garcia met ses activités de Délégué dans sa poche, mouchoir par-dessus.
Michel Fontaine est réélu brillamment au 1er tour et le Délégué croit pouvoir reprendre ses fonctions comme auparavant.
Seulement les listes battues par Michel Fontaine ont la défaite saumâtre. Elles intentent un recours en annulation. Ni une, ni deux, l’équipe municipale saute sur l’occasion pour se débarrasser de Philippe Garcia.
Nous vous livrons ci-dessous, en copie conforme, l’intégralité d’une lettre adressée par le Cabinet de Michel Fontaine au Défenseur des Droits, Dominique Baudis.
Où il est dit que si Philippe Garcia n’est pas définitivement viré de son poste, la mairie (lisez entre les lignes) suspendra son aide à la représentation saint-pierroise des Droits de l’Homme…
