FAITS DIVERS
Les deux journaux reviennent sur la deuxième journée du procès de Sandrine Suzanne, accusée d’avoir tué sa grand-mère de plusieurs coups de couteau en septembre 2007 à Saint-Pierre. La jeune femme continue de nier les faits. Aucun élément ne permet de prouver catégoriquement sa culpabilité. Les témoignages des proches de l’accusé ne sont pas en sa faveur.
Une fillette âgée de 7 ans est actuellement hospitalisée à Bellepierre. L’enfant a été tailladée au visage et aux mains par sa tante, nous révèle le Quotidien. La trentenaire, psychologiquement affaiblie n’aurait pas supporté les cris de sa nièce qui se chamaillait avec son cousin. Les jours de la petite fille ne sont pas en danger. La tante a déjà été internée à plusieurs reprises. Elle a été transférée hier à l’EPSMR de Saint-Paul.
ÉCONOMIE
« Ce que Caillé dira au tribunal« , titre le Quotidien. « Caillé : le tribunal devrait autoriser la poursuite de la procédure de sauvegarde« , titre de son côté le Jir. François Caillé a rendez-vous aujourd’hui au tribunal de commerce. La juridiction se prononcera sur le prolongement, ou non, de la procédure de sauvegarde du groupe. François Caillé devrait obtenir un nouveau délai. Trois sociétés de vente de véhicules d’occasion devraient être placées en liquidation judiciaire.
« Les politiques font capoter l’assemblée générale d’Air Austral« , titre le Jir. « Vers une sortie de crise« , annonce quant à lui le Quotidien. L’assemblée générale de la compagnie réunionnaise a été reportée, suite à la bataille politique pour la présidence de la Sematra, actionnaire majoritaire d’Air Austral. L’assemblée est reportée à la fin du mois d’octobre. Malgré les différends, l’heure est à l’apaisement. Les élus souhaitent une solution consensuelle.
SOCIÉTÉ
« Université et BTS attirent les jeunes Réunionnais« , titre le Jir. 76% des bacheliers réunionnais se sont déjà inscrits dans l’enseignement supérieur. 56% ont opté pour l’université. 28% se sont inscrits en BTS. Des chiffres supérieurs à la moyenne nationale qui révèlent que les jeunes Réunionnais « sont très demandeurs de formations courtes permettant d’exercer un métier rapidement« , commente le journal. « « La mobilité forcée serait une erreur »« , cite le Quotidien.
« La crise force-t-elle les Réunionnais à se former à l’extérieur ?« , c’est la question posée par le journal. Ladom affirme que la situation est « relativement stable« . Le nombre de candidats recrutés par les deux acteurs principaux de la mobilité : le Cnarm et Ladom, est cependant en baisse. Avec la crise, les entreprises sont de plus en plus pointilleuses et sélectives.