FAITS DIVERS
L’information est reprise par les deux journaux, un homme d’une quarantaine d’années s’est noyé hier, au large du Barachois. Rapidement alertés, les secours n’ont rien pu faire. Des témoins affirment avoir vu l’homme nager dans l’eau trouble et houleuse. Son identité reste pour l’heure inconnue. La thèse du suicide est évoquée.
C’est une information du Jir, une enquête a été ouverte suite au décès suspect ce dimanche, d’un homme âgé de 73 ans, à Petite-Ile. David Sorres est mort dans sa case, au lieu-dit Ravine-du-Pont. L’homme est vraisemblablement décédé des suites d’une crise cardiaque. Interrogés, certains voisins affirment que David Sorres avait très peur et qu’on entendait parfois des cris venant de sa maison. L’autopsie réalisée en début de semaine devrait permettre d’en savoir plus sur les causes de la mort.
ÉCONOMIE
"CGTR et CFDT font stopper le chantier de la centrale", titre le Quotidien. "Une journée de blocage à la centrale thermique", titre de son côté le Jir. Environ 150 syndicalistes du BTP ont bloqué, hier matin, l’accès au chantier de la centrale thermique EDF au Port. Ils protestent encore contre l’embauche de travailleurs européens au détriment des Réunionnais. Ils dénoncent une fois de plus le "dumping social". Un nouveau rendez-vous fixé la semaine prochaine.
"Crise boursière : La Réunion épargnée pour le moment", titre le Jir. Le journal interroge l’économiste Jean-Yves Rochoux sur la crise boursière qui menace la finance mondiale. La dégradation de la note des Etats-Unis a eu un effet domino sur les autres indices. Pour l’économiste, la Réunion sera aussi touchée si la crise était amenée à s’aggraver. Des effets sur le crédit, qui deviendrait plus cher et plus rare, sur la consommation et sur l’emploi pourraient être envisagés.
SOCIÉTÉ
"Une forme de maltraitance", cite le Quotidien. "Les gramounes logés à la mauvaise enseigne", titre de son côté le Jir. La Confédération nationale du logement (CNL) dénonce les conditions de logement des personnes âgées dans le parc locatif. La CNL réclame une nouvelle fois des actions urgentes et met en cause le manque d’implications des bailleurs sociaux dans l’amélioration des logements des gramounes.