Revenir à la rubrique : Social

Menace de grève: Les dockers posent un ultimatum au 1er juillet

La paralysie du Port Est plane de nouveau. Echaudés par les résultats faméliques issus du protocole de sortie de crise de 2013, les salariés de la Sermat posent un ultimatum. Une info du site Imaz Press. Si avant le 1er juillet leur direction ne donne pas suite à deux de leurs revendications majeures, un nouveau […]

Ecrit par LG – le mercredi 14 mai 2014 à 18H48

La paralysie du Port Est plane de nouveau. Echaudés par les résultats faméliques issus du protocole de sortie de crise de 2013, les salariés de la Sermat posent un ultimatum. Une info du site Imaz Press.

Si avant le 1er juillet leur direction ne donne pas suite à deux de leurs revendications majeures, un nouveau blocage est à prévoir.

Les dockers du groupement d’intérêt économique (qui regroupe les trois acconiers SGM, SAMR et SOMACOM) attendent toujours que les « 12 premiers chariots cavaliers dont les contrats sont terminés avec la société Kalmar soient réinternalisés », explique Raphaël Gossard de la CGTR Port et docks. 6 autres engins sont toujours sous contrat jusqu’en 2015.

Cette exigence, ils l’a justifie par les preuves amenées par les audits financier et de gestion de leur structure. Selon ces rapports communiqués fin 2013, l’externalisation des chariots cavaliers – ces engins qui permettent de déplacer les containers – confiés à la société concurrente Kalmar à partir de 2005, a précipité la mauvaise posture financière de leur propre société. Selon Danio Ricquebourg, le secrétaire général du syndicat, c’est « un contrat en or (qui a été) fait à la multinationale Kalmar sur les quais du port au détriment d’une société réunionnaise. »

L’autre point d’achoppement est celui du départ anticipé de 7 employés de la Sermat à plus ou moins trois années de la retraite. Le syndicat n’accepte pas le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) préconisé par leur direction qui équivaudrait « à accepter un licenciement pour motif économique ». Ils continuent de réclamer de pouvoir bénéficier d’un départ volontaire.

« Nous ne voulons pas bloquer le port »

Le syndicat des dockers a entrepris de rencontrer l’ensemble des décideurs politiques et du monde économique pour les alerter sur « le non respect du protocole de fin de crise ». Une entrevue avec le président de Région a eu lieu la semaine dernière. Lundi, ils ont rencontré le président de la chambre de métiers.

« Nous ne voulons pas bloquer le port. Nous voulons tout faire pour éviter cela. Raison pour laquelle nous multiplions les rencontres », affirme Raphaël Gossard.

Quant au dépôt de plainte pour abus de biens sociaux qui a atterri sur le bureau du procureur et qui est entre les mains de la brigade financière, aucune suite n’y a pour l’heure été donnée.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les journalistes du Quotidien campent devant le tribunal

Une vingtaine de journalistes du Quotidien de La Réunion se sont installés devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis. Une décision est attendue ce mercredi sur le sort du média placé en liquidation judiciaire depuis le 4 octobre.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.