Notre Départementalisation a connu quelques remous… à l’instar de ce que vit Mayotte aujourd’hui. C’est pourquoi le groupe des socialistes du Conseil Général de la Réunion a souhaité réagir face à la crise traversée par nos voisins de l’océan Indien, et surtout face à « une attitude de l’Etat qui n’est pas sans rappeler des étapes de notre propre histoire… Nous pensions qu’il n’allait pas commettre les mêmes erreurs, et bien, Mayotte a encore moins que nous!« , s’exclame Gérald Maillot.
A l’occasion d’une conférence de presse, le groupe des socialistes a donc interpellé l’Etat afin q’il « prenne ses responsabilités« . Ils demandent que des mesures d’urgence soient mises en place afin « d’aider nos compatriotes mahorais que nous croisons très souvent dans différentes audiences. Le conseil général de la Réunion, en charge de l’action sociale, rencontre à de nombreuses reprises, les acteurs de la région de l’océan Indien« , poursuit le conseiller général.
La venue du médiateur, un simple « gain de temps »
Parmi les mesures urgentes à mettre en place, les 11 socialistes du Conseil Général préconisent une fixation des prix tant sur l’alimentaire que le carburant et le gaz. « Nous demandons que les prix pratiqués sur les produits de première nécessité soient revendus au prix de revient« , indiquent les conseillers généraux PS.
Quant au médiateur nommé par Marie-Luce Penchard, sa présence ne serait qu’un « gain de temps » à en croire les socialistes du Département : « Les chiffres sont déjà là. Des associations de consommateurs ont déjà fait le boulot ! Et la ministre nomme une personne pour refaire une étude sur les prix…« , s’étonne Gérald Maillot.
Les socialistes du Conseil Général ont décidé de déposer une motion à la prochaine séance publique prévue le 2 novembre, motion qui sera également envoyée au candidat PS des présidentielles, François Hollande.