Les trois gendarmes du Groupement d’intervention régional (GIR) placés en garde à vue la semaine dernière dans les locaux du commissariat de Mamoudzou sont ressortis libres vendredi soir. Deux d’entre eux ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, alors que le troisième, ressorti libre également, a reçu le statut de témoin assisté.
Les deux autres gendarmes convoqués à Nanterre dans cette affaire du GIR, dont le capitaine Gauthier, sont également ressortis libres, mais grâce à une « monumentale bourde », comme le rappelle Les Nouvelles de Mayotte dans son édition du jour.
Le quotidien rapporte que le juge chargé de prolonger jeudi leur garde à vue de 24 heures est arrivé très en retard et n’a pu rencontrer ces derniers, qui sont repartis du commissariat sans encombres.
Pour Les Nouvelles de Mayotte, « le retard de la magistrate chargée de leur signifier leur prolongation de garde à vue, parait des plus suspects. »
« Cet épisode plutôt incongru dans la procédure de l’affaire du GIR prouve à quel point ce dossier dérange et il est fort probable que la montagne n’accouche au final d’une souris… », conclut le journal.