La Ligue des Droits de l’homme (LDH) a organisé hier sur le parvis des Droits de l’homme à Champ-Fleuri un rassemblement qui a réuni plusieurs associations, afin de lancer un cri d’alerte sur la situation sociale particulièrement explosive à Mayotte.
Elles demandent « l’arrêt immédiat des violences collectives à Mayotte ; le rétablisssement de l’État de droit ; et une paix sociale durable ».
Comme nous l’apprend Le Quotidien dans ses colonnes, c’est la première fois depuis le début des violences contre les étrangers à Mayotte, « que La Réunion se mobilise ».
Au cours de ce rassemblement, la présidente de la LDH, Isnelle Gouljar, a rappelé qu’en dépit des alertes lancées, « la situation à Mayotte n’a cessé de se dégrader ces derniers mois, mettant gravement en cause l’Etat de droit. Cette situation appelle désormais une réaction unanime et forte de la part de la société civile et des autorités responsables ».
Elle a également ajouté « qu’un collectif dont fait partie la section de la LDH à Mayotte, s’est crée à Mayotte pour aider les familles qui sont sur la place de la République ».