Les salons de massage de l’Ile Maurice sont sous les feux de l’actualité des faits-divers. Des lieux à l’ambiance feutrée et tamisée, où des masseuses exercent le plus vieux métier du monde. Gérants indélicats et masseuses prostituées subissent, au gré des descentes policières, les foudres de la justice. Pourtant, l’activité illégale perdure dans l’ombre.
Les nombreuses opérations coups de poing, menées par les forces de l’ordre ces derniers mois à l’Ile Maurice, ont seulement émoustillé, l’activité de plusieurs centaines de péripatéticiennes, vendant leur charme à nu, pour une poignée de roupies, dans des pseudos salons de massage, transformés pour l’occasion en maisons closes.
Pour une de ces call-girls de 32 ans, made in Mauritius interrogée par le site [defimedia.info]urlblank:http://defimedia.info , rien ne la prédestinait au départ à plonger de l’autre côté de la barrière, « dans l’univers de la prostitution« . « Je travaillais dans un centre d’appels à Ebène et je gagnais en moyenne 30.000 roupies (790 euros). Ce qui me permettait de payer le loyer, les leçons particulières de mes enfants et de faire bouillir la marmite » confie-t-elle.
Puis, il y a deux ans, c’est l’engrenage et la descente aux enfers. Perte d’emploi, impossibilité de payer les dettes qui s’accumulent et rembourser ses mensualités. Mariée, mère de trois enfants et un époux qui n’a que d’épisodiques petits boulots sans avenir, la jeune femme est au pied du mur.
« J’ai honte de ce que je fais, mais je le fais pour ma famille »
« Il me fallait obtenir un emploi tournant autour de 25.000 roupies par mois (660 euros), afin de régler mes dettes, mais les salaires proposés par les offres d’emploi dans des magasins ou supermarchés ne suffisaient pas » concède-t-elle avec amertume.
Puis une amie lui propose l’impensable, travailler dans un salon de massage à Port-Louis, aux pratiques particulières. Elle refuse net tout d’abord, mais au bout de quelques jours, elle cède, car croulant sous « les factures, les impayés, et n’ayant plus rien à se mettre sous la dent« . »J’ai honte de ce que je fais, mais je le fais pour ma famille et l’avenir de mes enfants » se lamente-t-elle.
Des extras à 2.000 roupies
La « fille de joie » gagne 4.000 roupies (105 euros) par mois, auxquels s’additionnent des extras facturés au client jusqu’à 2.000 roupies (52 euros). La jeune femme travaille, auprès de cinq à sept clients durant la journée, de 9h30 à 16h.
Comblée « en termes d’argent, je le suis, mais au fond de moi, je suis rongée de remords quand je rentre à la maison le soir, ne pouvant effacer tous ces hommes de ma mémoire« , raconte la jeune femme qui a décidé aujourd’hui de raccrocher et de tourner définitivement la page.
Les propriétaires de ces salons de massage à l’activité illégale de prostitution sont passibles de 10 années d’emprisonnement et d’une amende pouvant aller jusqu’à 200.000 roupies (5.260 euros). Les prostituées exerçant dans ces salons, encourent une peine de détention de deux ans, assortie d’une amende ne pouvant pas excéder 50.000 roupies (1.315 euros).
toutes les montants des amendes ou fermeture de salon annoncé dans l’article me laisse dubitatif quand on connait ce pays ou la corruption est roi sous couvert de copinage avec la police ou politiciens je ne vois pas comment fermé un salon surtout quand c’est tenu par des « ti copin ti copine » mais si c’est un adversaire politique tout de suite vous aurez une descente de la sst
ca fait gaver le petit Pierrot ….. comme d’habitude, corroption & sexe, ca va alors !
Il y a des salons intouchables réservés a une clientele haut de gamme !