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Maurice : L’économie mauricienne a le moral dans les chaussettes

L’économie mauricienne flamboyante ces dernières années tourne actuellement au ralenti et le tigre de l’Océan Indien ne rugit plus comme auparavant.   Les gros nuages pluvieux de la crise de la zone euro commencent à pointer leur nez à l’horizon et risquent de provoquer de graves intempéries sur l’économie mauricienne. Les analystes financiers tablent sur […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 25 septembre 2012 à 11H07

L’économie mauricienne flamboyante ces dernières années tourne actuellement au ralenti et le tigre de l’Océan Indien ne rugit plus comme auparavant.
 
Les gros nuages pluvieux de la crise de la zone euro commencent à pointer leur nez à l’horizon et risquent de provoquer de graves intempéries sur l’économie mauricienne.

Les analystes financiers tablent sur un taux de croissance de 3,1%, soit une baisse de 0,8% par rapport à leurs estimations de novembre 2011 (taux de croissance 4,2% en 2010 et 3,9% en 2011). « On peut déjà observer que le caractère récurrent et laborieux des perturbations économiques mondiales soumet l’économie mauricienne à des défis complexes et embarqués » relèvent les experts économiques.
 
Deux pans majeurs (textile et tourisme) de l’économie de l’Ile Maurice sont touchés de plein fouet par la détérioration continuelle de la zone euro. Les exportations mauriciennes de textile ont ainsi enregistré une régression de 13% au cours des six premiers mois de 2012. Le secteur touristique ne va guère mieux, la décroissance amorcée (2,4% au mois de juillet) s’est vue confirmée en août, avec des chiffres en baisse de 1,4% par rapport à la même période de référence de l’année précédente.
 
Etat fiévreux de l’économie de l’Ile Maurice
 
Sur les huit mois de l’année, la croissance de l’économie mauricienne est quasi nulle et le taux de chômage pour 2012 devrait avoisiner les 8,1% de la population active, soit 49.900 personnes à la recherche d’un emploi dans l’île sœur, dont une forte proportion de jeunes.
 
Un essoufflement préoccupant est également noté dans le secteur de la construction, avec une baisse enregistrée des investissements privés et des délais retardés dans le chantier d’importants travaux d’infrastructure sur l’île. Pour la troisième année d’affilée, les investissements privés ne représenteront que 22, 9% du PIB.
 
Un état fiévreux de l’économie de l’Ile Maurice qui fait aussi effet boule neige chez les entrepreneurs qui se disent pessimistes sur l’avenir et n’envisagent pas, au regard de la situation économique alarmante, se positionner sur des recrutements dans les mois à venir.
 
Le vice-premier ministre et ministre des Finances, Xavier-Luc Duval, dans le cadre de son prochain budget 2013, aura certainement du pain sur la planche pour trouver des solutions urgentes et colmater la brèche béante qui s’est ouverte au cœur d’une économie mauricienne fragilisée…
 

 

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