L’homme d’affaires, qui avait lancé l’ONG Planet Earth Institute en partenariat avec la présidente de la République mauricienne, Ameenah Gurib-Fakim, fait l’objet de plusieurs enquêtes pour blanchiment d’argent.
En outre, la décision de la Financial Services Commission (FSC) de lui octroyer une licence en novembre dernier pour opérer un fonds d’investissement à Maurice fait polémique, indique Defi Media.
Selon le site d’information, le milliardaire angolais est notamment soupçonné d’avoir détourné un montant de l’ordre de 500 millions de dollars alors qu’il était président de la Banco Espírito Santo Angola (BESA), une filiale de la banque portugaise Banco Espírito Santo.
Alors que la question est de savoir si les permis d’Álvaro Sobrinho seront révoqués, la Financial Services Commission (FSC) ayant dans un premier temps émis un communiqué pour les suspendre, un nouvel élément a remis en question cette décision, révèle L’Express de Maurice. Selon ce média, l’instance régulatrice aurait « reçu un rapport du Portugal, lundi, selon lequel l’article incriminant l’Angolais était faux ». Le site précise que la FSC « compte approfondir ses recherches avant d’arriver à une décision ».
Toujours selon l’Express de Maurice, la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, « devrait émettre un communiqué en fin de semaine pour expliquer la chronologie des événements la concernant ».
L’homme d’affaires devrait s’exprimer face à la presse ce vendredi.