Les langues commencent à se délier dans l’affaire des matches truqués de Ligue 2. L’actionnaire principal du Nîmes Olympique, Serge Kasparian, a avoué avoir tenté d’influencer le score de trois rencontres pour sauver la saison dernière dans l’antichambre de la L1.
Comme rapporté ce jeudi par Le Parisien, Serge Kasparian aurait « fini par craquer au cours de ses auditions dans les locaux des enquêteurs du service central des courses et jeux (SCCK) à Nanterre ».
Il a reconnu avoir été régulièrement informé des « approches » d’intermédiaires du club gardois auprès de dirigeants, entraîneurs et membres des staffs du Stade Malherbe de Caen, du Dijon FCO et du CA Bastia.
Cinq des gardés à vue à Nanterre, dont Serge Kasparian, Jean-Marc Conrad (le président de Nîmes) ou encore le président du Stade Malherbe de Caen, Jean-François Fortin, ont été déférés au parquet.
Deux autres personnes, interpellées mardi matin — Franck Toutoundjian, président d’un club de foot amateur à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), et le responsable de la sécurité pour le compte du SM Caen, Kaddour Mokeddel, devraient également être déférées devant la justice.
Quant à l’entraîneur de Dijon, Olivier Dall’Oglio, qui a aussi été placé en garde à vue dans le cadre de affaire, a été remis en liberté mercredi soir.