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Marine Le Pen devrait surveiller ses fréquentations…

Marine Le Pen a voulu montrer au cours de son séjour de 4 jours dans l’ile que le Front national n’était plus un parti anecdotique et que, surtout, les Réunionnais n’avaient plus peur d’afficher leurs sympathies pour le parti d’extrême droite. Et force est de reconnaitre qu’elle y est arrivée. Sans que ce soit la […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 29 novembre 2016 à 15H53

Marine Le Pen a voulu montrer au cours de son séjour de 4 jours dans l’ile que le Front national n’était plus un parti anecdotique et que, surtout, les Réunionnais n’avaient plus peur d’afficher leurs sympathies pour le parti d’extrême droite. Et force est de reconnaitre qu’elle y est arrivée. Sans que ce soit la grande foule, il est indéniable que le FN n’est plus diabolisé comme avant et que nombreux ont été les Réunionnais à se presser pour l’embrasser ou lui serrer la main.

Mais tout succès a sa rançon. Et il arrive que vous vous fassiez prendre en photo avec quelqu’un de pas très fréquentable.

Lors d’une visite, un leader politique national est en général accompagné par un ou plusieurs représentants locaux qui connaissent bien le terrain et à même de le mettre en garde. Je me souviens de Jacques Chirac, maire de Paris et candidat à la présidentielle, qui avait ainsi réussi à éviter de se faire prendre en photo auprès d’un élu du Sud déjà condamné à plusieurs reprises, malgré tous les efforts de ce dernier pour apparaitre à ses côtés.

Le FN n’est pas encore très bien implanté à la Réunion et Marine Le Pen n’a apparemment pas encore les relais à même de jouer ce rôle. Résultat : elle s’est fait prendre en photo aux côtés de Valère Narayanin, le célèbre entrepreneur saint-suzannois condamné en juin dernier à un an de prison avec sursis et une amende de 1,97 million d’euros correspondant au préjudice causé à travers les infractions d’abus de confiance, de biens sociaux, de blanchiment d’argent et de faux et usage de faux que la justice lui reproche. Même si la présomption d’innocence existe tant qu’il n’a pas été définitivement condamné, même si le procureur général semble s’être montré plus clément lors du récent procès en appel dont le jugement ne sera rendu qu’en janvier, il n’en demeure pas moins que ça ne fait pas très bon effet pour une candidate à la présidentielle de se faire photographier auprès d’un homme qui vient de se faire condamner par la justice…

A moins que son objectif n’ait été de chercher des sponsors pour la prochaine campagne des présidentielles…

 

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