Marie-Luce Penchard, ministre de l’Outre-mer, a annoncé hier qu’elle se rendrait en juin prochain dans les îles Eparses de l’océan Indien, rattachées aux Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) depuis 2007. Une visite inédite dans le sens où ces îles sont interdites d’accès, sauf autorisation spéciale délivrée par le préfet des TAAF, afin d’en préserver l’incroyable biodiversité qu’elles abritent.
« On ne parle pas assez des TAAF, j’effectuerai un déplacement en juin dans les îles Eparses », a affirmé Madame Penchard au cours d’une conférence de presse où elle présentait le bilan de son action à la tête du ministère, six mois après son arrivée, assure l’AFP.
Qu’est-ce que les Iles Éparses ?
Le district des îles Eparses a été constitué le 1er janvier 2007 et regroupe cinq îles : quatre situées dans le canal du Mozambique, Europa (30 km2), archipel des Glorieuses, Juan de Nova, Bassas da India et Tromelin, au Nord de la Réunion. Les trois premières bénéficient d’une présence militaire française, avec relève et ravitaillement tous les 45 jours par voie aérienne. La quatrième est protégée naturellement (submergée à marée haute) et la cinquième accueille une station météorologique.
Les Éparses comptent 700.000 km2 de zones économiques exclusives où l’on trouve du thon. On y cherche aussi du pétrole. Elles jouent un rôle important dans la prévision cyclonique de la zone. Le siège des TAAF est installé depuis 2000 à Saint-Pierre.