Et même si Yves Jégo a répondu favorablement aux doléances de La Réunion économique, de maintenir l’attractivité de l’île pour les investisseurs métropolitains, Philippe Doki-Thonon fait preuve d’une grande prudence.
“i[Nous avons fait des propositions. Yves Jégo, secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, en a tenu compte. Mais pour autant, rien n’est gagné car le projet de loi n’a pas encore été discuté au Parlement]i”.
“i[Nous savons qu’il y a un certain nombre de parlementaires qui ne sont pas favorables, ni aux niches fiscales, ni à la défiscalisation]i”, explique le patron de restauration.
Selon Marie-Luce Penchard, ce texte est devenu nécessaire pour éviter les excès et les abus. “i[La défiscalisation au départ, c’était pour inciter l’investissement. Pour beaucoup, aujourd’hui, cette loi sert aussi à ne pas payer d’impôt]i ».
Jean-Claude Pech, un autre acteur important dans l’économie de La Réunion, a tenu à évoquer un autre problème Marie-Luce Penchard: “i[Si après 2014, l’octroi de mer est supprimé comment allons-nous protéger la production locale]i”?
Marie-Luce Penchard a répondu que le ministre y travaille déjà. “i[Il a quelques pistes. Il ne faut pas aller au-delà. Il va lancer très prochainement un dossier sur cette question. Et on aura un certain nombre d’orientations sur lesquelles on pourra discuter avec les autorités européennes]i”.