Le site internet [timeslive.co.za]urlblank:http://www.timeslive.co.za/, qui est le site du grand journal sud-africain du dimanche, consacre un long article au mariage de Mandla Mandela, petit-fils de Nelson Mandela, avec Anaïs Grimaud, une jeune saint-louisienne de 19 ans ([lire l’article de Zinfos]urlblank:http://www.zinfos974.com/Le-petit-fils-de-Nelson-Mandela-se-fiance-a-une-Saint-Louisienne_a12735.html ).
La cérémonie officielle s’est déroulée au Mvezo Great Place, à Mthatha, et la cérémonie traditionnelle sur le lieu de naissance de Nelson Mandela, à l’Est du Cap.
Tout s’est, dans les faits, bien déroulé. La mariée était accompagnée de sa mère et de ses proches et portait durant la cérémonie une peau de vache. Le site internet révèle même qu’avant le mariage, quatre négociateurs sont venus à la Réunion pour offrir 15 vaches à la famille de la mariée, le lobolo, sorte de dot sud-africaine.
Les comptes en banque de Mandla Mandela gelés
Seulement cette union est entachée d’une polémique. Tando Mandela, 31 ans, première femme de Mandla Mandela, a reçu une copie d’invitation au mariage par SMS et a décidé de contre-attaquer. Elle a d’abord saisi la Haute cour de Mthatha pour faire annuler le mariage, puis a demandé le divorce. Elle conteste la légalité du mariage et reproche à son mari des aventures extra-conjugales.
Tando et Mandla Mandela étant mariés sous le régime des biens communs, tout comme c’est désormais le cas avec Anaïs Grimaud, elle réclame la moitié des biens de son futur ex-mari. Ce dernier, directeur et actionnaire de plusieurs entreprises, est titulaire d’une importante fortune dépassant le million d’euros. Or, le temps de la procédure de divorce, la justice sud-africaine a décidé de geler ses comptes. Un bras de fer est engagé entre les deux mariés puisque Mandla Mandela est bien décidé à ne rien céder à Tando.
La polygamie est légalement interdite en Afrique du Sud mais est tolérée pour les Zoulous. Or, Mandla Mandela n’est pas Zoulou, ce qui n’empêche pas le porte-parole de la famille de déclarer que « quelqu’un de la famille royale peut avoir autant de femmes qu’il veut, un jour viendra le moment de décider laquelle sera la principale ».