Margie Sudre, vous avez été élevé au rang d’officier de la légion d’honneur. Comment avez-vous appris la nouvelle?
Surprise ! Je ne m’y attendais pas du tout. C’est un ancien collègue qui m’a appelée pour me féliciter et qui m’a appris que j’étais devenue officier de la légion d’honneur.
Pour vous, c’est une belle reconnaissance?
Oui bien sûr. Certains la refusent mais je ne comprends pas pourquoi. Il est vrai qu’à l’origine c’est une promotion qui était destinée uniquement aux militaires mais, la tradition napoléonienne dit aussi qu’elle s’adresse à ceux qui ont été utiles à la société.
Vous aviez été nommée chevalier en 1999…
Oui, c’est l’étape précédente avant de devenir chevalier d’honneur. C’était Jacques Chirac qui m’avait appelée pour me l’annoncer et je me souviens avoir eu une réaction bizarre (rires), je lui ai dit : « Mais je n’ai rien demandé! »
Quel regard portez-vous sur votre carrière et cette reconnaissance aujourd’hui?
Je ne fais pas de bilan, j’avance. Sur le plan de ma carrière politique, je ne reste pas inactive. Je viens d’ailleurs d’accepter de rendre un exposé pour le mois d’octobre sur nos Régions Ultrapériphériques au Parlement européen. J’espère tout simplement continuer à être utile pour la Réunion.