Ce matin en centre-ville de Saint-Denis, des tracts anonymes ont été jetés sur la voie publique. Ils contiennent deux documents, un courrier et une facture, montrant des liens entre l’association humanitaire Valcoré, l’association para-municipale Glem chargée de médiation et l’entreprise Executive RH, dirigée par Margaret Robert-Mucy.
Les auteurs du tract ont voulu, semble t-il, mettre en évidence le favoritisme dont aurait bénéfié selon eux l’entreprise de Margaret Robert-Mucy de la part du Glem, dont le compagnon est l’un des responsables. Le tract publie, mais de manière maladroite au point qu’on a du mal à comprendre le but recherché, une facture adressée par l’entreprise Executive RH à l’association Glem, ainsi qu’une demande de prêt de véhicule au bénéfice de l’association humanitaire, dont le seul but semble de mettre en avant le fait que le compagnon de Margaret Robert-Mucy est membre du bureau du Glem et que la société de Margaret Robert-Mucy travaille pour le Glem.
Ces transactions n’ont à priori pas de caractère illégal mais l’objectif est apparemment de pointer du doigt un mélange des genres entre le Glem et la société de Margaret Robert-Mucy.
« Manipulation politique »
Interrogée par Zinfos, Margaret Robert-Mucy considère qu’il s’agit là d’une « manipulation politique » en vue de la destabiliser à l’approche des élections législatives pour lesquelles elle sera candidate. « C’est une attitude de misérabilisme. La campagne est ouverte. C’est facile d’attaquer sans mettre son nom, où sont les signataires ? » demande Margaret Robert-Mucy qui déposera une plainte vendredi prochain pour diffamation.
Mais pour Margaret Robert-Mucy, il n’y a aucun doute, elle sait qui est l’auteur de ce tract qu’elle juge « diffamatoire ». Selon elle, le Glem, l’association Valcoré et la société Exécutive RH se constitueront partie civile afin d’apporter « un éclairage » sur cette affaire. « Ca ne va pas en rester là », assure Margaret Robert-Mucy sur un ton ferme.
Margaret Robert-Mucy avait dans un passé récent « fané » deux lettres ouvertes à Gilbert Annette, elles aussi sous forme de tracts, pour « dénoncer ses agissements et sa gestion des affaires de la ville » de Saint-Denis. « Mais ce sont des lettres que j’ai signées », insiste t-elle. « On cherche à jeter le discrédit sur moi. Tous les moyens sont permis ».
Contacté par téléphone, la mairie de Saint-Denis ne souhaite pas réagir sur cette affaire.