Quelle pantalonnade !!! Une fois de plus, le pouvoir socialiste prend une mesure, avant de la supprimer quelques mois plus tard au vu des dégâts faits à notre économie…
C’était hier, devant l’ensemble de la finance réuni à la City à Londres, ce fameux monde de la finance que François Hollande avait affirmer détester, que Manuel Valls a confirmé la mort de la taxe à 75 % d’ici la fin de l’année : « Je sais que cette taxe a fait grand bruit ici [en Angleterre], et surtout notre décision de taxer les salaires très élevés. Mais beaucoup de gens oublient de dire que c’était temporaire. Ça n’existera plus au 1er janvier 2015″, a déclaré le chef du gouvernement dans des propos relayés par Bloomberg TV.
Voila donc une mesure annoncée dans la précipitation (l’ensemble des conseillers de François Hollande avait révélé n’avoir pas du tout été mis au courant précédemment) qui avait eu un impact catastrophique sur le monde économique français, nombre de grands patrons et de hauts cadres préférant se domicilier fiscalement à l’étranger, privant du même coup la France de recettes importantes. Et inutile d’évoquer l’image catastrophique donnée par notre pays à l’étranger, beaucoup la comparant à feue l’URSS…
A peine votée, François Hollande a tout fait pour en minimiser en catimini l’impact. D’abord en ramenant discrètement le taux à 50%, puis en faisant payer l’impôt par les entreprises et non plus par les dirigeants, puis en plafonnant son montant à 5% du chiffre d’affaire de l’entreprise concernée, et enfin en autorisant les sociétés à déduire la taxe de leurs bénéfices.
Au final, cette taxe qui devait rapporter des centaines de millions d’euros n’a ramené dans les caisses de l’État que des miettes.
Ne restait plus qu’à lui donner le coup de grâce. C’est ce qu’a fait sans états d’âme Manuel Valls lundi, devant ceux là même que François Hollande visait dans son discours. C’est ce qu’on appelle une défaite en rase campagne, avec obligation de manger son chapeau…
Ça me rappelle l’impôt de solidarité sur la fortune qui coûte plus cher qu’il ne rapporte…
Ah, idéologie, quand tu nous tiens…