Ce matin, une dizaine de manifestants de l’AASSPIF (Association d’Action Sanitaire et Sociale pour la prévention l’Insertion et la Formation) a protesté dans le hall du Conseil général pour dénoncer les difficultés que rencontrent les employés face à leur nouvelle direction. Pressions, mutations arbitraires, licenciements… rien ne serait épargné aux employés qui ne craignent qu’une seule chose, finir comme l’Arast.
L’AASSPIF est une association qui a repris en grande partie les mesures éducatives de l’Arast. L’association est habilitée pour l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO). La nouvelle direction incriminée par les salariés a été mise en place en mai 2011. « Nous ne sommes plus en mesure aujourd’hui d’assurer notre intervention auprès des enfants en danger« , explique un éducateur spécialisé à l’AASSPIF.
« On est en difficulté, on n’arrive plus à dialoguer avec la direction. La mise en place des nouvelles procédures qui ne correspondent pas à notre cœur de métier nous met en difficulté au quotidien« , souligne-t-il.
Les salariés ont alerté leurs « tutelles », notamment le Conseil général, financeur de l’association. « Une des missions du Département est la protection de l’enfance. Or notre direction démantèle notre outil de travail. Le respect de la famille et la protection de l’enfance ne semblent pas sa priorité« , ajoute cet éducateur gréviste.
Les salariés de l’AASSPIF attendent désormais une réponse et un positionnement clair du Conseil général pour éviter que leur association ne se finisse en faillite, comme l’Arast dans le passé…