Ce matin, le quartier du bas de Jean-Petit à Saint-Joseph a découvert qu’il était le premier du département à bénéficier d’une opération de logements sociaux dotés d’une micro-station d’épuration : Mam’zell Renette.
Programmée sur la Ligne budgétaire unique (Lbu) en 2006, l’opération est localisée sur une parcelle longeant le chemin Cazeau. Une parcelle dont la superficie atteint 1,9 hectares avec une topographie présentant des pentes de 12 à 30%.
Mam’zell Renette est composée de 35 logements locatifs sociaux (Lls) et de 27 Logements locatifs très sociaux (Llts) aménagés afin de permettre l’intégration de l’opération au sein du quartier. Deux parcelles ont été également vendues et cédées à la ville afin d’y réaliser respectivement une extension de l’école élémentaire jouxtant l’opération et d’y implanter une micro-station d’épuration chargée de récupérer les eaux usées et pluviales.
Une micro-station d’épuration pour des logements sociaux, une première
Mais la vraie nouveauté de ces logements sociaux réside justement dans la construction de cette micro-station d’épuration à biodisques de 200 m2 en contrebas de l’opération. Résultat, une économie foncière conséquente tandis que les 62 fosses sceptiques nécessaires auraient eu pour conséquence une emprise foncière de 1.800 m2.
Le système de traitement des eaux usées de type biodisques est le premier à sortir de terre à Saint-Joseph et l’un des tout premiers mis en place dans le département. Son objectif premier est de traiter les eaux usées sur une surface restreinte et de réduire considérablement les nuisances olfactives des populations environnantes par le biais d’un dispositif de désodorisation complète.
Le traitement des eaux pluviales n’a pas été oublié. Un traitement qui devrait protéger l’école de Bas de Jean-Petit et le plateau sportif.
« Il devient de plus en plus important de rationaliser le foncier à Saint-Joseph. (…). La ruralité de la commune ne doit être antinomique de la modernité« , explique le député-maire Patrick Lebreton, accompagné pour l’occasion de Jean-Jacques Vlody, de Véronique Ozile et de Jean-Bernard Gonthier.
Côté financement, le montant total de cette opération s’élève à 7,835 millions d’euros partagés entre la mairie de Saint-Joseph (418.000 euros), la Shlmr (400.000 euros), le Département (642.000 euros), la Caf (165.000 euros), l’Etat (1.650.000 euros) et un prêt contracté auprès de la Cdc d’un montant de 4.650.000 euros.