Stéphanie Bollard est décédée ce samedi aux alentours de 23 heures. La jeune biologiste marine passait une soirée dans le Sud de Madagascar, accompagnée de plusieurs connaissances et amis, au cœur d’une petite grotte bordant le littoral de la plage d’Andavadoaka.
Tout juste débarquée de la Réunion où elle n’avait laissé que de bons souvenirs à ses collègues de travail, Stéphanie Bollard s’est lancée dans une nouvelle aventure humaine et scientifique. Celle de travailler dans une ONG britannique implantée sur la Grande Ile, pour mener à bien des missions relatives à l’environnement et à la pêche durable dans un milieu où le récif corallien est riche en biodiversité. Elle s’affairait à passer au crible l’écosystème d’Andavadoaka, pour en décrypter ses secrets.
Mais son voyage avec son compagnon à Madagascar a viré au drame. Stéphanie Bollard a trouvé la mort lors d’un éboulement massif de blocs de pierre dans la petite grotte d’Andavadoaka. Un ressortissant anglais a également péri dans cet accident.
Agée de 26 ans, Stéphanie Bollard débordait de vie et vivait à fond sa passion pour la découverte des milieux marins tropicaux. Plongeuse confirmée et biologiste marine aguerrie, la jeune scientifique avait collaboré en 2008 à des travaux au sein de l’ARVAM (Agence pour la Recherche et la Valorisation Marines) en tant que chargé d’études.
Stéphanie Bollard a également eu auparavant des expériences professionnelles à la Réunion au Laboratoire d’Ecologie Marine de l’Université et à l’Aquarium de la Réunion durant son cursus de formation.