Les forces de sécurité malgaches regroupant gendarmerie nationale, armée et force policière, qui ont participé activement au maintien au pouvoir du régime de Transition d’Andry Rajoelina durant les cinq dernières années, n’auraient pas les faveurs du nouveau président élu, Hery Rajoanarimampianina.
L’État-major mixte opérationnel national (EMMO-Nat) accuserait ainsi le coup, notamment après la dissolution par le nouveau chef d’État malgache des Forces d’intervention spéciales (FIS) ainsi que de la Direction de la sécurité du territoire (DST), « deux institutions symboles de l’ancien régime d’Andry Rajoelina », selon nos confrères de L’Express de Madagascar.
Hery Rajoanarimampianina n’a pas encore rencontré plus de dix jours après son investiture les hauts gradés des forces de l’ordre.
« Nous constatons actuellement un certain flottement, car nous ne savons pas encore la directive politique relative au maintien de l’ordre et de la sécurité publics. Nous avons depuis longtemps demandé une audience auprès du Président, mais jusqu’à présent, nous n’avons obtenu aucune réponse de sa part. Peut-être qu’il n’a pas confiance en nous », a déclaré le patron de la gendarmerie nationale à Madagascar, le général Richard Ravalomanana.
Ce dernier a rappelé pourtant que « les questions sur l’ordre et la sécurité publics devraient être une priorité absolue ».
[Indian Ocean Times]urlblank:http://www.indian-ocean-times.com/Madagascar-Tensions-entre-le-nouveau-president-et-l-Etat-major-mixte-des-forces-de-securite_a3079.html