Marc Ravalomana, l’ancien président malgache, déchu en 2009, veut toujours croire en son retour sur la scène politique. Il confirme faire acte de candidature aux prochaines élections présidentielles sur la Grande Ile, en application des règles édictées par la Feuille de route de Maputo signée le 17 septembre 2011, comme le relate lexpressmada.com.
L’ex-homme fort de Madagascar s’en remet aujourd’hui aux décisions de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe), en charge de la médiation entre tous les acteurs de la crise politique qui secoue Madagascar depuis des années.
Les émissaires de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) ont toujours prôné l’apaisement entre les mouvances Rajoelina et Ravalomanana, condition sine qua non à la tenue d’élections crédibles et démocratiques, à partir de mai 2013.
« Il a été décidé à Maputo que la SADC reste la seule à décider«
« La Feuille de route ainsi que la concrétisation de tous ses articles restent la seule voie de sortie de crise. Même la communauté internationale admet que la période de six mois de résidence au pays ne tient plus, car il s’agit désormais d’une décision politique à partir d’un accord. Il a été décidé à Maputo que la SADC reste la seule à décider« , a déclaré Marc Ravalomanana à ses milliers de partisans réunis au Magro, à Behoririka, par voie téléphonique depuis l’Afrique du Sud.
L’ancien président malgache repousse par ailleurs toutes modalités juridiques en vue d’une sortie de crise pacifiée. Ce qui aurait pour conséquence de l’éliminer de la course au scrutin présidentiel malgache.
Car depuis mi-septembre, Marc Ravalomanana ne peut plus quitter Johannesburg suite à une décision de la justice sud-africaine.
Une plainte pour crimes contre l’humanité a été portée à son encontre par une association malgache qui l’accuse d’être responsable de la tuerie du 7 février 2009. Des dizaines de manifestants pro Rajoelina avaient été tués par des militaires de son ancienne garde présidentielle.
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